PONTS ET VIADUCS

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eet effet. Ce 12 décembre, il faisait une des journées. les
plus froides de l'année. La tempér~ture, au moment de
l'accident, était de - 40, et l'accident eut lieu à peu près
au moment où la marée se mit à remonter brusquement.
On imagina que la fonte qui, à la suite de la nuit froide
qu'elle venait d'éprouver, avait pris à peu près la température
extérieurede - 40, ayant été subitement au contact
de l'eau de la rivière, qui était à 8 ou 100au-dessus de 00,
avait pu être soumise à une inégalité de tension suffisante
pour provoquer la rupture, répétant ainsi l'expérience du
verre d'eau, qui se coupe lorsqu'on le remplit d'eau bouillante.
Nous ne partageons aucune de ces opinions, et nous.
avouons n'avoir pas trouvé la cause de cet accident.
L'air s'était échappé brusquement. Le terrain remonta
dans le tube d'une hauteur de 4m.60. On resta vingt-deux
jours sans reprendre le travail, et, le 4 janvier, le fonçage
fut continué et terminé sans accident.
Piles 5 et 6. - Depuis cette époque, les quatre derniers
tubes composant ces deux piles furent conduits avec la plus
grande rapidité et sans accidents. Il ne reste à sign'aler que
l'introduction très-importante de la transmission à vapeur,
qui rendit de si grands services. Elle doubla le nombre des
tournées, et permit d'extraire, par vingt-quatre heures, un
cube de 26m.52, correspondant à un approfondissement de
2m.65.
Le tableau suivant résume d'ailleurs la marche générale
du foncage de toutes ces colonnes.