PONTS ET VIADUCS

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Enfin, nous indiquerons dans cette même note la loi singulière
que suivent ces coefficients ~1' (/'2' (/'s' ~!., qui ne
sont autre chose que les termes de la puissance me d'un
binome développé d'après la méthode de Newton.
Ces considérations, d'un ordre tout à fait général, nous
éloigneraient du but que nous poursuivons, et nous ont paru
devoir être développ~es dans un passage spécial.
Nous continuerons donc le calcul du viaduc de l'Osse et
en appliquant aux six équations les nombres que nous avons
déterminés précédemment, nous trouvons les valeurs suivantes:
M1=\ '-284,99 Pl+ 4.94.,50 P2+132,50 Ps- 35,50 P4+ 9,50 pr,- 2,50 P6+0,4.219
M2= + 76,36 -452,50 -46?,75 +124,25 - 33,'25 + 8,75 - 1,48
M3= 4. 9663 - 20,46 +121,25 -460,75 -461,50 +123,50 - 32,50 + 5,48
8 J
M4= + 5,48 - 32,50 +123,50 -461,50 -460.75 +121,25 - 20,46
Ms= - 1,48 + 8,75 - 33,25 +124,25 -463,75 -452,50 + 76,:J6
\
.
M6= ~ +0,4219 - 2,50 + 9,50 - 35,50 +132,50 -494,50 -284,99
On reconnaît, comme nous l'avons déjà indiqué pour les
autres ponts, que les termes qui composent la valeur des
moments sur les piles Mu M2,Ms"" etc., sont successivement
positifs et négatifs à l'exception des deux termes qui
contiennent ]es poids par mètre courant des travées adjacentes
à la pile que l'on considère, lesquels sont tous deux
positifs.
Le moment sur une pile croît donc avec la charge des
travées adjacentes et d~ celles qui suivent celles-ci de deux
en deux; il décroît au contraire quand la charge des autres
s'accroît.
Ainsi la valeur maxima du moment sur une pile correspondra
au cas où la surcharge occupera les travées qui se
succèdent de droite et de gauche dans l'ordre impair, et où
les autres n'auraient à supporter que le poids mort.
Par suite, le maximum sur la première pile aura lieu par
la combinaison suivante des charges.
Première, deuxième, qu~trjèll1ert sixième travée:ti char...
gées.
~6