PONTS ET VIADUCS

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pourrait manquer de se disloquer dans une semblable circonstànce.
Cet inconvénient n'a pu être signalé à Kehl, où le sol
du Rhin présente une profondeur presque indéfinie d'un
gravier très-uniforme.
L'appareil employé à Kehl' consiste en un caisson trapézoïdal
en tôle, sur la paroi supérieure duquel on construit
la maçonnerie, peudant que, d'autre part, on déblaye
en dessous en chassant l'eau par la compression
de l'air.
Ce système offre de grandes difficultés presque insurmontables
dans les cas analogues à ceux que l'on rencontrait
à Bordeaux.
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On s'en rendra facilement cornpte si l'on remarque que
pour la culée badoise du pont de Kehl où l'on se trouvait
seulement dans le thalweg avec une profondeur de 6 mètres,
on a éprouvé des craintes sérieuses, qui ont conduit
à surmünter le caisson d'une espècede bac en tôle de 2 Dl. 80
de hauteur appuyé sur des cadres en charpente.
On craignait pour ce caisson qu'il ne fût submergé; il
n'était mênle pas possible d'exécuter sur une trop grande
hauteur des maçonneries au-dessus du plafond des caissons,
avant qu'ils fussent descendus sur le sol, parce que
les verrins auraient ~u à supporter une charge trop considérable.
Avec une profondeur de 10 mètres et les marées, cette
opération devient très-délicate, car il faut établir au-dessus
du caisson de Kehl un autre caisson de 13 mètres de hau...
teur pour ne pas être submergé, non pas par une ctue extraordinaire,
mais tous les jours et deux fois par vingt-qua..;
tre heures.
Pont d'Argenteuil. - Depuis, aU viaduc que la COli"'"'
pagnie des chemins de fer de l'Ouest a fait exécuter à
Argenteuil, près Paris, on a employé, comme à Bordeaux,