PONTS ET VIADUCS

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résister aux épreuves pl'e'scrites par la circulaire ministérielle
du 26 février 1858, qui décjde que, pour les ponts
d'une ouverture de 20 mètres et au-dessous, chaque mètre
linéaire de simple voie sera chargé d'un poids additionnel
de 5 000 kilogrammes.
Cette hypothèse correspond, iLpeu près, au cas le plus défavorable
du passage sur le pont de deux machines mixtes.
Dans ce cas, l'équation
Fig.4.
d'équilibre de la pièce se réduit à :
~==~:~-~r
~~~
é;:atiO: ::~: ~~~~lle(::
suffirait de substituer successivement les différentes valeurs
de x correspondant ~ux points de la poutre que l'on voudrait
considérer, pour obtenir les valeurs successives de R et, par
conséquent, la résistance (tension ou pression), de la section
de la poutre.
.
Cette étude fort intéressante en elle-même, ne présente
pas de difficultés; car il est aisé de reconnaître que l'équa..
tion (1) est celle d'une courbe facile à construire et donnant
par les figures géométriques élémentaires, les différentes
solutions que l'on pourrait désirer.
On se borne généralement, dans la pratique, à examiner
ce qui se passe dans la section la plus fatiguée, c'est-a-dire
dans celle correspondant au mi1ieu de la poutre.
C'est effectivement en ce point que le moment de rupture
atteint sa valeur maximum, ainsi que le démontrent. les
calculs et ainsi qu'on peut le prévoir à priori, par lasymé-
.
trie de la poutre.
En remplaçant donc dans la formule (1) toutes les quantités
connues par leurs ,valeurs, on obtiendra l'effort R qui
supporte cette section, par millimètre quarré.
Les quantités connues sont p, l, l'et V.
Valeur numérique de p. - Ainsi que nous l'avons dit
.
,