PONTS ET VIADUCS

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servir à l'entretoisement du pont, et qu'on a vouluJétablir
de manière à donner le moins de tension possible aux deux
èxtrémités, pour assurer la rigidité de l'attache et empê-
.
cher la déformation du cadre.
Des longerons. - Les longerons seront considérés comme
simplement posés. à leurs extrémités, la difficulté de déterminer
leur degré d'encastrement empêchant d'en tenir
compte dans le calcul; d'ailleurs il est important, en
cas de chocs, que ces pièces aient une résistance
forte.
assez
Ces pièces auront leur effort maximum au milieu, et la
plus grande charge qu'un longeron puisse avoir à supporter
est celle d'une roue motrice de locomotive, c'est-à-dire
7 000 kilogrammes.
Le moment de rupture en ce point sera donc égal à
, 000 3.584
1 .
- X - = 6 !72 ulogr.
2 2
Car ]a longueur de clo1aquelongeron est de 3m.584.
Le moment de résistance donné à.tette pièce est plus que
suffisant, car il est égal il.
9410 kilogr.
De la rivure et des couvre-joints. - Nous avons réuni les
tôles continues qui forment la partie horizontah~ des tables
supérieures et inférieures par cinq rangs de rivets espacés
de 1olJnlln.5 dans le rang. Cette rivure est suffisante pour
assurer et au delà la solidarité des tôles. La réunion de la
paroi verticale à la paroi horizontale a une rivure double
de celle usitée en pareil cas.
La rivure du lattis sur les tôles verticales doit comporter
un nombre de rivets de 25 millimètres, tels que leur section
soit équivalente à la section d'une diagonale; or celle-ci
étant au plus de ~h 320 millimètres quarrés, c'est donc