PONTS ET VIADUCS

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reau extérieure, mesurée à partir du plan de fondation,
puis on ar.hevait à air libre.
La marche de la descente n'était jamais régulière, et variait
de 1 à 2 mètres. C'était une circonstance fâcheuse
parce qu'elle favorisait les déviations du tube. Le foisonnement
observé a été triple du déblai utile.
Pont de Moulins. - Au pont de Moulins, sur l'Allier,
construit à la même époque (1857-1858), on employa le
même système de fondations.
Les tubes avaient 2ill.50 de diamètre dans la partie im~
mergée, et 2 mètres seulement dans la partie qui s'élève audessus
de l'eau.
Comme au pont de Szégédin, la descente des tubes fut
provoquée par des variations brusques de pression, et des
rentrées de terre; ces mêmes in~onvénients se manifestèrent,
c'est-à-dire Inarche ï"rrégulière du fonçage, et foisonnement
quintuple du déblai utile.
Les tubes venant reposer sur le terrain. solide on n'a
pas eu besoin de battre des pieux pour c,onsoliderle fond.
Système des pressfJs.--:- IJa deuxième lnéthode est celle
du système employé au pont de Bordeaux, système que'
nous avons caractérisé parole nom de système des presses.
Son caractère spécial, en effet, est la pression sur la
cloche, pour aider d'une part à l'enfoncement, et d'autre
part empêcher le relèvement des tubes.
Au fur et à mesure de l'enfoncement, il arrive un moment
où le poids de l'appareil n'est plus suffisant pour
vaincre la résistance opposée par les frottements extérieurs
et l'air intérieur; c'est alors qu'il faut lui ajouter un poids
supplémentaire.
Cepoids a été réalisé, au pont de Bordeaux, par la pression
directe sur le tube de deux presses hydrauliques
dont nous avons parlé; ces presses agissaient comme des
ressorts qui serrent et desserrent selon que l'on ena besoin.
Elles permettaient aussi de ne pas redouter }'acci.