PONTS ET VIADUCS

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plus en calculant 1 par la méthode ordinaire, on a
3 \ -3 )
1=
d'où
o.147X3.300 -2(0.61X3.282
..
6X 5.300
+gX3.160
. -
RI 6000000 X 0.020292
, ==
0.0202D2.
.
v 1.78
=68400,
c'est-à.dire que le moment de résistance est quinze fois plus
fort que le :moment de rupture.
Cela tient à cette circonsta.nce particulière de la position
des rails au sommet des poutres, et aussi à la nécessité où
l'on se trouvait, dans une construction aussi hardie d' assul'el'
un contreventement très-sérieux.
Stabilité des piles. - Ainsi que nous l'avons dit dans la
description sommaire de l'ouvrage, nous avons adopté le
système des colonnes isolées surtout pour assurer les fondations
de la construction des points d'appui pour une
deuxième :voie qui ne sera peut-être jamais établie sur la
ligne où cet ouvrage a été édÜié.
De plus, nous ferons remarquer qu'au point de vue de la
construction même il y a un inconvénient sérieux à l'emploi
de piles métalIlques formées d'arbalétriers reposant
sur un soubassement en maconnerie.
"
Cette disposition a été adoptée dans plusieurs ouvrages
récents, notamment à Bussy d'Ahun et à la Cère, mais les
conditions ne sont plus les mêmes. Ces deux viaducs sont
en palier, tandis que le nôtre offre une pente de oW.o25.
Il en résulte qu'au passage des trains il y aUl'ait dans les
-
arbalétriers des piles une tendance au déversement ou
tout au moins une répartition très-inégale des pressions
sur les diverses files d'arbalétriers
gereuse.
qui peut devenir dan-
C'est l'effet produit par la composante horizontale ré...
sultant de l'inclinaison du plan des rails, ce qui n'existe
pas aux ouvrages cités.