PONTS ET VIADUCS

- 500 --
un très-grand poids afin que la force accumulée permette
à la machine de vaincre l'effort nécessaire pour le perçage
des tôles sans altérer le mouvement.
La roue d'engrenage est calée sur l'arbre d'un excentrique
e qu'elle met en mOl:.vement; l'excentrique e com-
el!el"e"" articulée
mande à son extrémité une manivelle e'
avec une pièce r déctivant dans son mouvement la ligne
AC, de sorte qu.'à chaque demi-tour de l'excentrique la
ligne ab vient descendre en cd pour se relever au demitour
suivant en ab.
La partie Xl x k kl k"
hlf ul, est mobile, et elle tombe et se
relève successivement à chaque demi-tour de l'excentrique.
Cette partie est assemblée sur le reste du bâti au moyen
d'une queue d'aronde, de façon à pouvoir glisser et subir
verticalemen t un mouvement de va-et-vient.
Un levier tu oscillant dans un plan vertical autour d'un
appui s, permet de faire mouvoir dans un plan horizontal
une tige t tl ; cette tige porte à son extrémité un tasseau T
qui se loge dans la cavité b bl dr d, ('u dan~ la cavité ab de
suivant que le levier est dans l'une ou l'autre de ces positions
extrêmes.
Nous allons successivement considérer ces deux cas.
Lorsque le tasseau T est dans la cavité b d dl bl la pièce
{cst animée d'un mouvement vertical suivant ac, ainsi que
nous l'avons dit plus haut, et la ligne ab vient s'appliquer
sur cd. Dans cette position l'outil perçeur 0 n'a que le
mouvement commun à toute la partie x' x k kl k" hl! ul mobile
de l'appareil, et il n'arrive qu'à la surface d'une tôle
qui aurait été disposée pour le perçage en la plaçant horizontalement
sur la pièce q; il ne se produit donc aucun
travail.
Si maintenant on vient à ramener le levier dans la position
qu'il occupesu.r le dessin, le tasseau T vient dans la
cavité abc d sous la pièce {; la ligne ab ne pouvant plus
descendre en cd puisque le tasseau remplit la cavité, t.oute