PONTS ET VIADUCS

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blables au calibre et on les découpe à la cisaille. On rapporte
ensuite ces pièces sous le calibre où on les place à
tour de rôle, de façon à ce que les arêtes de la pièce et du
calibre coïncident parfaitement en tous sens et sur toute
leur longueur. On a soin de rendre le contact du calibre et
de la pièce parfait en maintenant les deux feuilles de tôle
au moyen de deux serre-joints placés à chaque extrémité.
On introduit alors dans chacun des trollS du calibre un
pointeau et on le frappe d'un coup de marteau. Ce pointeau
a le diamètre des trous de rivets; il porte en son milieu
une pointe en acier qui, à chaque coup de marteau
s'enfonce dans la tôle placée sous le calibre. Le centre de
chaque rivet se trouve ainsi parfaitement repéré sur la
pièce de fer et il ne reste plus qu'à la porter à la poinçonneuse
et à y faire percer les trous en suivant le tracé qu'on
vient d'exécuter.
On fait ainsi passer successivement l~s feuilles de tôle
sous le calibre qu'elles doivent reproduire.
Traçage des cornières. - Le procédé est à peu près le
mêlne, seulement on trace les cornières en deux fois, en
opérant d'abord sur une aile et ensuite sur l'autre.
On fait, sur l'épure un gabarit en zinc donnant la coupe
de l'aile à l'extrémité. Ce gabarit est percé de petits trous
placés dans l'axe des rivets; on fait passer le poinçon par
ces trous et on les rapporte sur une bande de tôle. Cette tôle
est, à son tour, percée de petits trous et elle sert de calibre
pour les ailes des cornières semblables à fabriquer.
Le traçage des lignes de centre se fait avec un compas
dont une des branches est plus grande que l'autre et s'ap~
puie sur un des côtés de la cornière. En faisant glisser ce
compas le long de la cornière, la pointe supérieure trace la
ligne demandée; on détermine alors la position exacte du
premier centre, puis on y assujettit le premier trou d'un décamètre
divisé en décimètres, et à chaque trou du décamètre
correspondant à chaque décimètre on donne un coup