PONTS ET VIADUCS

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5 4 - 2Mp
f = 24p3s
M étant le moment de rupture sur l'une quelconque des
deux piles qui comprennent la travée centrale.
Utilité pratique du calcul de la flèche. - Cette recherche
permet de choisir une courbe de montage telle, qu'après
le décalement et sous l'actiol1 des surcharges, la partie
inférieure de la poutre soit au ni veau des àppuis.
Théoriquement parlant, il suffirait pour attdndre ce but
de prendre pour courbe de montage la courbe de la poutre
renversée, mais dans la pratique on doit augmenter beaucoup
les flèches, parce que l'imperfection du serrage des
rivets, permet toujours à la poutre de s'aiTaisserun peu.
Notre ouvrage est un exemple concluant de l'importance de
cette ('.Qnsidération.En effet, il suffit de jeter les yeux sur
]' épure des com'bes des poutres pendant le travail et sous
l'action des surcharges, pour se convaincre de ce fait, que
malgré un projet de courbe de montage dont les flèches sont
le double des flèches théoriques, et en dépit de tous les)
soins apportés à l'exécution, l'affaissement a dépassé nos
prévisions. Ainsi la flèche de la courbe de montage étant de
Om.OO2dans la première travée, cette flèche après le montage
n'est plus que de omo0 17 au-dessus des appuis. Et,
si on examine le résultat - des épreuves de poids mort, on
voit, par exemple, que dans l'épreuve du 16 aoÙt 1860, la
sixième et la troisième travées ayant été surchargées pendant
trois heures, la troisième travée descendit par sa partie infé...
rieure à om.041 au-dessous du niveau des appuIs, c'est-à-dire
qu'elle prit un peu plus que la flèche théorique (Pl. XVII).
Certes un pareil résultat est loin d'être mauvais, puisqu'en
somme on annule ainsi l'effet du tassement et que la
poutre se comporte comme si ce8-tôles avaient la longueur
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