PONTS ET VIADUCS

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port des grosses pit~ces~il est très-commode el'avoir un
échafaud roulant muni d'un treuil; cet échafaud peut habituellement
porter jusqu'à vingt tonnes. Il se compose
d'un cadre en tôle reposant sur une charpente en bois formant
chariot roulant. Cet échafaud porte à sa. partie supérieure
un treuil construit suivant les dispositions ordinairement
adoptées pour le hardage des matériaux dans
les grands ponts en pierre, c'est-à-dire que le treuil peut
être animé d'un mouvement transversal pendant que le
chariot a un mouvement longitudinal sur le cadre en tole.
Enfin féchafaud général est aussi mobile et l'oule sur deux.
rails posés sur le sol. Il repose sur six roues et il est mis en
mouvement au moyen de quatre manivelles et d'un système
d'engrenage commandant quatre de ces roues. Les
deux autres roues, placées au milieu du hâti, ne sont point
des roues motrices; elles n'ont d'autre but que de supporter
le bâti et de rapprocher les points el'appui qu'il a sur le
sol.
Le montage d'un pont peut se faire entre les deux rails
portant l'échafaud, et si la machine à river est placée au
bout de la voie, comme nous l'avons indiqué (Pl. XXXI),
tous les transports peuvent se faire au moyen de cet engin.
En effet, supposons qu'on veuille transporter une pièce à
la riveuse après l'avoir préalablement assemblée au moyén
de boulons et mise en place dans le pont, on commence
par l'attacher à la chaîne du treuil qu'on a fait mouvoir de
façon à la faire venir au-dessus de la pièce. On enlève les
boulons qui la retiennent au reste du pont et on la soulève
à l'aide du treuil. On fait ensuite mouvoir l'échafaud roulant
sur les rails, et il emporte la pièce jl1squ'àla riveuse.
On se sert aussi de grues roulantes pour le même usage,
mais elles sont moins commodes. que l'échafaud en ce sens
qu'on ne peut facilement 9-émonter le pont que sur les côtés
et pal' les extrémités, tandis qu'avec l'échafaud roulant on
peut prendre une pièce quelconque du pont placé entre les
deux rails.
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