DIGITHÈQUE - Université Libre de Bruxelles

36 DISCOURS DE M. LE RECTEUR MARCEL HOMÈS
soit, notre programme comporte, aux premier et second
cycle, 145 années en langue française. De ce total, 29 années
constituent des années d'ouverture, c'est-à-dire celles par lesquelles
on peut commencer des études susceptibles éventuellement
d'options ultérieures.
Ces dernières années constituent donc réellement le choix
que peut faire, à l'entrée à l'Université, un étudiant. Or, sur ces
29 possibilités offertes aux étudiants francophones, 25 sont
dès à présent ouvertes aux néerlandophones, 26 le seront
en 1968.
Pour l'ensemble de tous les cours qui conduisent à la délivrance
de diplômes d'intérêt professionnel les plus demandés,
soit pour 115 années en langue française, 86 existent dès à présent
en néerlandais, III existeront en 1971 sur la base des
décisions déjà prises.
Si on y ajoute tous les enseignements scientifiques, non
déjà inclus dans les précédents et qui, en français, n'intéressent
que 1 % des étudiants, pour le total de 145 années en français,
existeront 129 années en néerlandais.
L'Université s'est donc fixé un programme qui assure un
dédoublement - pour employer le terme si souvent utilisé -
qui dès à présent atteint 71 % du maximum dans l'ensemble de
tous les enseignements de premier et de deuxième cycle et qui,
sur la base des décisions déjà prises, atteindra 89 % en 1971 et
96 % pour les études à but professionnel intéressant 99 % des
étudiants, c'est-à-dire que le problème cesse, à ce moment,
d'exister.
Sur le plan qui dépasse l'aspect quantitatif, tant pour le
choix des personnes que pour le développement des activités et
l'existence de tout ce que peut exiger l'accueil intégral, toutes
les mesures sont déjà prises également. Le problème aussi cesse
d'en être un en soi: il se réduit à ces améliorations constantes,
également nécessaires, depuis toujours, au sein des activités
francophones.