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Corrigé des exercices - Dunod

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155<br />

2. On démontre la propriété par récurrence sur n.<br />

On vérifie la propriété pour n = 1 : f 2 f 0 − f 2 1 = −1.<br />

On suppose que f n+1 f n−1 − f 2 n = (−1) n . On a alors<br />

f n+2 f n − f 2 n+1 = (f n+1 + f n )f n − f 2 n+1 = f 2 n − f n+1 (f n+1 − f n )<br />

= f 2 n − f n+1 f n−1 = −(−1) n = (−1) n+1<br />

et la propriété est vraie au rang n + 1, donc pour tout n 1.<br />

3. La suite (f n ) n∈N vérifie une relation de récurrence linéaire d’ordre 2. L’équation caractéristique<br />

est x 2 − x − 1 = 0 dont les solutions sont 1 + √ 5<br />

et 1 − √ 5<br />

. On trouve,<br />

2 2<br />

((<br />

∀n ∈ N f n = √ 1 1 + √ ) n (<br />

5 1 − √ ) n )<br />

5<br />

− .<br />

5 2 2<br />

4. Il est clair sur les deux premières valeurs et la relation de récurrence que les termes de la<br />

1 − √ 5<br />

suite (f n ) n∈N sont entiers. Comme<br />

∣ 2 ∣ = 2<br />

1 + √ < 1, il résulte de la question 3 que<br />

5<br />

∣(<br />

|f n − √ 1 Φ n | = √ 1 ∣∣∣∣<br />

1 − √ ) n ∣<br />

5 ∣∣∣∣<br />

√ 1 < 1 5 5 2 5 2 .<br />

Ceci montre que f n est l’entier le plus proche de 1 √<br />

5<br />

Φ n .<br />

Exercice 17.9<br />

1. Il est clair que la suite est définie et que ses termes sont strictement positifs. Si (u n ) n∈N<br />

est majorée par 1, on a, pour tout n,<br />

u n+2 √ u n+1 u n+1 .<br />

La suite est croissante à partir du rang 1 ; comme elle est majorée par 1, elle converge.<br />

On note l sa limite. Par passage à la limite, on obtient l = √ 2l et donc l = 0 ou l = 2.<br />

Comme (u n ) n∈N est majorée par 1, elle ne peut pas converger vers 2 ; comme elle est à termes<br />

strictement positifs et croissante, elle ne peut pas converger vers 0. On a une contradiction.<br />

Il est impossible d’avoir u n 1 pour tout n.<br />

2. D’après la question 1, il existe un entier p tel que u p > 1. Si p = 0, on remarque que<br />

u 2 √ u 0 1 ; on peut donc supposer p 1. On obtient alors u p+1 = √ u p + u p−1 1,<br />

puis par récurrence, u n 1 pour tout n p.<br />

En effet, c’est vrai aux rangs p et p+1, et si u n 1 et u n+1 1, alors u n+2 = √ u n + u n+1 1.<br />

On a ensuite, pour n p + 2,<br />

On note n 0 = p + 2.<br />

u n = √ u n−1 + u n−2 √ 2.

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