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Corrigé des exercices - Dunod

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166<br />

et<br />

g(x) − x = (r + x2 ) 2 (1 − xr) − x<br />

r(r + x 2 ) 2 .<br />

+ 1<br />

b) On développe<br />

(r + x 2 ) 2 (1 − xr) − x = −rx 5 + x 4 − 2r 2 x 3 + 2rx 2 − (1 + r 3 )x + r 2 .<br />

On souhaite démontrer que cette expression peut s’écrire (x 3 + rx − 1)(ax 2 + bx + c). En<br />

développant et en identifiant les coefficients, on trouve a = −r, b = 1, c = −r 2 .<br />

3. a) Les points fixes de g sont les solutions de (r + x 2 ) 2 (1 − xr) − x = 0, c’est-à-dire<br />

(x 3 + xr − 1)(−rx 2 + x − r 2 ) = 0. Outre l, il y a les solutions de −rx 2 + x − r 2 = 0. Pour<br />

r = 1, cette équation du second degré n’a pas de solution (∆ = −3) et l est le seul point<br />

fixe de g.<br />

[<br />

b) On remarque que, pour tout x ∈ R, f(x) ∈ 0, 1 ]<br />

[<br />

.Pour n 1, on a donc u n ∈ 0, 1 ]<br />

:<br />

r<br />

r<br />

la suite (u n ) n∈N est bornée.<br />

[<br />

La fonction f est décroissante sur 0, 1 ]<br />

[<br />

donc g est croissante sur 0, 1 ]<br />

. On en déduit que<br />

r<br />

r<br />

les deux suites (u 2n ) n∈N ∗ et (u 2n+1 ) n∈N sont monotones. Comme elles sont bornées, elles<br />

convergent vers un point fixe de g, c’est-à-dire l. On en déduit que (u n ) n∈N converge vers l.<br />

4. a) On procède<br />

√<br />

comme dans<br />

√<br />

le cas r = 1. Ici, l’équation −rx 2 +x−r 2 = 0 a deux solutions<br />

2<br />

2<br />

α = 1 −<br />

2 et β = 1 + . On vérifie qu’ils ne sont pas points fixes de f et sont donc<br />

2<br />

distincts de l. Ainsi g a trois points fixes α, β et l.<br />

b) Si x ∈ E, on a g(x) = f ◦ f(x) = x et f(x) = f ◦ f ◦ f(x) = f(g(x)) : le point f(x) est<br />

point fixe de g donc il appartient à E. Comme f est injective sur R + , on a f(E) = E.<br />

c) On a f(l) = l et f injective sur R + donc f(α) ≠ l. Comme α n’est pas un point fixe de<br />

f, f(α) = β et de même f(β) = α. Si l < α alors l > β car f est décroissante. C’est faux<br />

car α < β. On a donc α < l et β > l, soit α < l < β.<br />

d) Pour tout x, h(x) = g(x) −x a le signe de (x 3 +xr −1)(−rx 2 +x−r 2 ). Cette expression<br />

s’annule et change de signe en α, l, β. Comme sa limite en +∞ est −∞, on en déduit le<br />

tableau suivant<br />

x α l β<br />

h(x) + 0 − 0 + 0 −<br />

e) La fonction g étant croissante, les intervalles limités par ses points fixes sont stables par<br />

g.<br />

Si 0 < u 0 α, on a pour tout n ∈ N, u 2n α. Comme h est positive sur ] − ∞,α] la<br />

suite croît. Elle est croissante et majorée donc converge. Sa limite est un point fixe de g qui<br />

ne peut être que α. De même, si u 0 ∈ [α,l[ la suite (u 2n ) n∈N est à valeurs dans [α,l[ est<br />

décroissante et converge vers α. Ainsi, pour u 0 ∈] − ∞,l[ la suite (u 2n ) n∈N converge vers α.<br />

On en déduit que (u 2n+1 ) n∈N converge vers f(α) = β.<br />

De même si u 0 ∈]l,+∞[, la suite (u 2n ) n∈N converge vers β et la suite (u 2n+1 ) n∈N converge<br />

vers α.<br />

Si u 0 = l, la suite est constante, égale à l.

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