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Impacts sanitaires du bruit

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Les travaux sur la voie publique étant dangereux, ils doivent faire l'objet d'une autorisation par le<br />

maire qui peut aussi fixer des contraintes horaires s'il s'agit de travaux de nuit ou à proximité de<br />

zones sensibles comme les écoles ou les hôpitaux.<br />

• Bruit des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE)<br />

Il s'agit des installations jugées polluantes et, à ce titre, soumises à un régime spécial qui prend en<br />

compte les nuisances sonores. Pour ces installations, non concernées par la loi Bruit de 1992, les<br />

procé<strong>du</strong>res relèvent de la compétence des préfets. Le maire peut toutefois infléchir les prescriptions<br />

ou fixer des horaires 69 .<br />

Une refonte de l’ensemble des règles d’émission sonores des installations classées est en cours.<br />

L’arrêté <strong>du</strong> 23 janvier 1997 relatif à la limitation des <strong>bruit</strong>s émis dans l’environnement par les<br />

ICPE, fixant de nouvelles dispositions et une nouvelle méthode de mesurage, en représente la<br />

première partie et la plus importante. Des prescriptions similaires seront progressivement adoptées<br />

pour toutes les autres catégories d’installations qui ne sont pas visées par cet arrêté, et notamment<br />

les activités soumises à déclaration.<br />

• Rappel des dispositions de l'arrêté <strong>du</strong> 20 août 1985<br />

L’arrêté <strong>du</strong> 20 août 1985 ne concerne plus aujourd’hui que les installations soumises à déclaration<br />

et les installations soumises à autorisation existantes au 1 er juillet 1997 : l'applicabilité de l'arrêté est<br />

indirecte, à travers les arrêtés préfectoraux indivi<strong>du</strong>els.<br />

L’arrêté <strong>du</strong> 20 août 1985 présente une approche flexible <strong>du</strong> problème de la nuisance sonore, en<br />

mettant en avant son caractère subjectif, variable suivant les personnes ou les situations. Les règles<br />

fixées laissent une part d’appréciation possible aux services de l’inspection des installations classées<br />

afin que les circonstances particulières à chaque situation puissent être prises en compte.<br />

Aux termes de l’arrêté, il y a « présomption de nuisance » dès que l’une des conditions suivantes<br />

n’est pas respectée :<br />

- l’émergence par rapport au niveau sonore initial est supérieure à 3 dB(A) ;<br />

69 Les prescriptions en matière de limitation des <strong>bruit</strong>s émis par les ICPE, en application de la loi n°76-663 <strong>du</strong> 19 juillet<br />

1976, reprise au livre V titre 1 er <strong>du</strong> Code de l'environnement, étaient fixées par l’arrêté <strong>du</strong> 20 août 1985 qui s’appliquait<br />

à toutes les installations sans distinction, qu’elles soient soumises à autorisation ou à déclaration. Depuis quelques<br />

années, des textes spécifiques à certaines catégories d’activités, et surtout l’arrêté <strong>du</strong> 1 er mars 1993, ont fixé des règles<br />

différentes et améliorées en fonction de l’expérience acquise avec l’application de l’arrêté <strong>du</strong> 20 août 1985.<br />

AFSSE – <strong>Impacts</strong> <strong>sanitaires</strong> <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> – Etat des lieux, indicateurs <strong>bruit</strong>-santé – mai 2004– p 109

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