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Impacts sanitaires du bruit

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logements sont concernés par les nouveaux plans de gêne sonore (PGS) élaborés à partir de<br />

l’indicateur Lden. Des chiffres à comparer aux 12 000 logements que le dispositif d’aide à<br />

l’insonorisation a permis d’indemniser entre 1995 et 2001, pour plus de 76 M € (ACNUSA, rapport<br />

d'activité 2002). L’insonorisation de tous les locaux éligibles situés dans un PGS est estimée par<br />

l’ACNUSA à 1,1 milliard €. Le rapport appelle également à une refonte <strong>du</strong> fonctionnement de<br />

l’aide. Il propose de planifier les opérations d’insonorisation par quartier ou ensemble de bâtiments,<br />

et non indivi<strong>du</strong>ellement ; de confier la maîtrise de certaines opérations à des sociétés d’économie<br />

mixte ; d’étendre la possibilité de rachat, limitée aux logements situés en zone I <strong>du</strong> PGS, aux zones<br />

II et III sous réserve d’une convention avec une collectivité ayant un projet urbain.<br />

L'ACNUSA est en désaccord avec la notion de Volume de protection environnementale (VPE)<br />

proposée par la DGAC (volume devant contenir les vols en procé<strong>du</strong>re d’arrivée et de départ) au<br />

motif qu’ils ne reprennent que les règles minimales de circulation aérienne sans amélioration de<br />

l’existant. L’Autorité rappelle notamment que pour être efficaces, les VPE doivent être définis<br />

jusqu’à une altitude de 3000 mètres.<br />

Le rapport constate en revanche une avancée réelle <strong>du</strong> côté de l’information fournie par les<br />

aéroports sur les trajectoires des appareils, sauf pour les plateformes de Roissy et Orly, ainsi qu’une<br />

baisse sensible <strong>du</strong> nombre d’avions en infraction, et ce particulièrement pour la zone d’intervention<br />

de Aéroports de Paris (ADP), qui représente à lui seul 90% des dossiers. Pour l’ACNUSA, c’est le<br />

fait de la baisse <strong>du</strong> trafic qui a touché l’ensemble des aéroports français, mais aussi <strong>du</strong> meilleur<br />

respect en région parisienne des procé<strong>du</strong>res de décollage dites « de moindre <strong>bruit</strong> ». Les<br />

nombreuses interventions de guidage de la part des contrôleurs en raison de la récente<br />

réorganisation de l’espace aérien en Île-de-France, pourraient elles aussi expliquer cette<br />

amélioration.<br />

Néanmoins, pour l’ACNUSA, les autorisations de descente en zone de régulation radar ont souvent<br />

pour conséquence des phases de vol en palier, à basse altitude et sur une distance de 50 à 60 km,<br />

créant par là même de fortes nuisances. Pour la zone de régulation radar, le rapport recommande<br />

l’imposition d’une pente maximale de descente, ainsi que des altitudes minimales de passage, tout<br />

en continuant d’encourager les procé<strong>du</strong>res « d’approche en descente continue » (ACNUSA, rapport<br />

d'activité 2002).<br />

AFSSE – <strong>Impacts</strong> <strong>sanitaires</strong> <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> – Etat des lieux, indicateurs <strong>bruit</strong>-santé – mai 2004– p 87

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