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Impacts sanitaires du bruit

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de trafics assez continus, la différence moyenne entre ces deux descripteurs étant de 3 dB(A) (L10 -<br />

LAeq = 3 dB(A)). Le choix de l’un ou l’autre de ces descripteurs s’explique principalement par le<br />

poids que les autorités accordent à leurs avantages et à leurs inconvénients respectifs :<br />

- le LAeq est un indice facilement calculable à partir de données simples caractérisant les trafics et<br />

l’urbanisme (débit, vitesse, % véhicules lourds, distance des habitations par rapport à la voie etc.). Il<br />

a cependant l’inconvénient de ne pas être bien compris par les riverains et les élus lors de la<br />

présentation de projets de voies nouvelles par exemple. Ils considèrent en effet que cet indice est<br />

une moyenne et ne prend pas bien en compte les phénomènes de crête.<br />

- le L10 présente les caractéristiques inverses : il est plus difficile à prévoir dans les modèles de<br />

prévision des niveaux sonores mais il est mieux compris par les populations qui y voient une bonne<br />

prise en compte des niveaux de crête.<br />

La période de référence est soit la période de 24h, soit deux périodes séparées (le jour et la nuit).<br />

III-1-2-2) Cas <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> ferroviaire<br />

Là encore le LAeq est l’indice le plus couramment utilisé. Cependant certains pays utilisent en<br />

complément le LAmax, notamment pour la période nocturne (souci de limiter les effets <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> sur<br />

le sommeil). Les périodes d’application des valeurs limites sont généralement le jour (6 ou 7h à<br />

22h), la nuit (22h à 6h ou 7h) et parfois la soirée (19h - 23h). Les pays nordiques utilisent la seule<br />

période de 24 heures.<br />

III-1-2-3) Cas <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> aérien<br />

Pour quantifier le <strong>bruit</strong> pro<strong>du</strong>it par le passage d’un avion, on distingue les descripteurs qui ne<br />

retiennent que le niveau maximum <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> perçu au cours <strong>du</strong> passage de l’aéronef, comme Lmax<br />

(soit en dB(A) soit en PNdB), et ceux, fondés sur une mesure de l’énergie acoustique, qui intègrent<br />

la <strong>du</strong>rée de l’événement. Pour ces derniers on peut soit considérer l’énergie <strong>du</strong> survol, en PNdB<br />

(c’est alors le EPNdB), avec ou sans corrections pour la présence de sons purs ; soit ramener<br />

l’énergie <strong>du</strong> passage à une <strong>du</strong>rée identique de 1 seconde pour tous les <strong>bruit</strong>s (SEL). Ces précisions<br />

sont d’une grande importance pour le calcul des prévisions dans des situations qui n’existent pas<br />

mais que l’on essaie de prévoir à un horizon donné ou avec des volumes de trafic divers.<br />

A l’inverse <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> routier et <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> ferroviaire, les descripteurs d’exposition utilisés dans les<br />

réglementations relatives au <strong>bruit</strong> des avions sont très nombreux. En fait deux approches semblent<br />

coexister : l’une a recours au LAeq ou à ses dérivés (Lden), l’autre utilise des indicateurs qui<br />

prennent en compte à la fois le nombre de mouvements d’avion et surtout les niveaux de crête au<br />

p 218 - AFSSE – <strong>Impacts</strong> <strong>sanitaires</strong> <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> – Etat des lieux, indicateurs <strong>bruit</strong>-santé – mai 2004

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