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Impacts sanitaires du bruit

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(3) il y a un manque de coordination des acteurs ;<br />

(4) l’application de la réglementation, notamment le décret <strong>du</strong> 15/12/1998 concernant les<br />

prescriptions applicables aux établissements recevant <strong>du</strong> public et diffusant de la musique amplifiée<br />

(manque d’études d’impacts fiables, manque de coopération des propriétaires) est difficile ;<br />

(5) il y a un déficit d’implication financière de l’État (pour réaliser des campagnes d’information ;<br />

des murs anti-<strong>bruit</strong> ; acheter <strong>du</strong> matériel sonométrique ; faire respecter la réglementation) ;<br />

(6) il y a un retard dans le classement sonore des voies bruyantes et la résorption des points noirs.<br />

Les CL se déclarent finalement bien informées en matière de <strong>bruit</strong>. L’arsenal réglementaire à leur<br />

disposition est depuis 1992 plus efficace et plus large. Elles estiment disposer aujourd’hui les<br />

moyens d’agir et de mettre en œuvre des solutions de ré<strong>du</strong>ction des nuisances sonores. Mais<br />

certaines déclarent manquer des moyens humains, techniques et financiers pour réaliser leurs<br />

projets.<br />

Les petites communes ayant répon<strong>du</strong> au questionnaire <strong>du</strong> CIDB déclarent manquer de moyens<br />

humains et financiers pour mener des actions significatives en matière de lutte contre le <strong>bruit</strong> et<br />

elles considèrent le <strong>bruit</strong> comme une nuisances relativement importante. De ce fait elles mènent peu<br />

d’actions de lutte contre le <strong>bruit</strong>. Elles sont plus critiques quant aux progrès réalisés de 1992 à 2002<br />

et déclarent manquer d’information et de sensibilisation.<br />

IV-2-2) Quelques exemples dans le Val-de-Marne 126<br />

Des diverses réunions et rencontres avec les élus et les responsables des services des mairies <strong>du</strong><br />

Val-de-Marne 127 , il ressort que si le rôle des maires est clair en matière de prévention et de<br />

répression des nuisances sonores dites de voisinage, dès qu’il s’agit de mettre en place des actions<br />

plus lourdes dans l’objectif d’éviter d’exposer des populations nouvelles ou de préserver des zones<br />

calmes, le foisonnement de réglementations, la disparité des acteurs, le manque de synergies et de<br />

visibilité des actions apparaissent rapidement comme des obstacles insurmontables. A ce constat<br />

s’ajoute l’absence d’incitation ou d’information sur les incitations financières, voire des intérêts<br />

126 Rappelons que le Val-de-Marne est un département particulièrement concerné par les nuisances sonores <strong>du</strong> fait d’une<br />

infrastructure de transports très développée. Le département est traversé par d’importants axes de circulation routière<br />

(autoroutes A6, A4, nationales 4, 6, 7 et 19, A86, boulevard périphérique), recevant quotidiennement un trafic parmi les<br />

plus élevés de France. Le réseau ferroviaire régional et national (voie ferroviaire <strong>du</strong> TGV sud-est) traverse également le<br />

département, qui accueille en outre le deuxième aéroport international de la région, Orly qui a accueilli 23 millions de<br />

passagers en 2001 (données ADP).<br />

127 Les résultats présentés dans cette partie sont tirés d’une étude con<strong>du</strong>ite par l’ODES auprès des maires des 47<br />

communes <strong>du</strong> Val-de-Marne. Parmi eux 36 ont accepté de répondre.<br />

AFSSE – <strong>Impacts</strong> <strong>sanitaires</strong> <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> – Etat des lieux, indicateurs <strong>bruit</strong>-santé – mai 2004– p 255

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