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Impacts sanitaires du bruit

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simples, accessibles financièrement aux associations d'une part et d'autre part compréhensible par<br />

les élus, qui sont, la plupart <strong>du</strong> temps, le trait d'union entre la population et les techniciens.<br />

Les autres critères concernent la précision pour la description des divers types de <strong>bruit</strong><br />

d’environnement ainsi que la cohérence réglementaire.<br />

Comme il est indiqué dans le Position Paper de la Commission Européenne (WG 1), bien qu’il y ait<br />

un consensus général sur ces critères, il y a des différences sensibles dans l’importance relative qui<br />

doit être accordée à ces critères, notamment par les utilisateurs finaux (European Commission,<br />

2002). Aussi, la recherche d’un indicateur unique et simple est une tâche difficile et délicate,<br />

d’autant que ces critères sont en partie mutuellement exclusifs. Du point de vue de la transparence,<br />

le descripteur le plus simple serait le niveau de pression linéaire en Watt. Mais ce descripteur serait<br />

incompatible avec le critère d’applicabilité pratique, tandis que le critère de validité est encore<br />

incertain.<br />

III-2-2) Choix des descripteurs<br />

III-2-2-1) Un large recours au LAeq<br />

Pour décrire le <strong>bruit</strong>, on a recours de plus en plus au LAeq ou à ses dérivés comme le Lden qui<br />

intro<strong>du</strong>it des corrections pour certaines périodes (soirée et nuit) en apportant dans un certain nombre<br />

de cas des compléments en fonction de la source et de la nature <strong>du</strong> <strong>bruit</strong>. Certains compléments au<br />

LAeq sont relativement aisés à proposer car les résultats scientifiques sont consistants.<br />

III-2-2-2) L'impulsivité <strong>du</strong> <strong>bruit</strong><br />

Une correction de 5 dB pour les <strong>bruit</strong>s impulsifs était préconisée dans la première version de la<br />

norme ISO n°1996, puis abandonnée dans une version suivante de la norme en 1987. La<br />

Communauté européenne a défini l'impulsivité d'un <strong>bruit</strong> (Journal Officiel de 1979). Si la différence<br />

<strong>bruit</strong> impulsif (LAI 102 ) moins <strong>bruit</strong> stable (LAS) est supérieure à 4 dB, le <strong>bruit</strong> est déclaré impulsif.<br />

Le 4 e programme de recherche sur l'environnement (1986-1990) a inclus une étude sur ce thème,<br />

avec des expériences en laboratoire, des observations sur le terrain, des mesures de <strong>bruit</strong> et des<br />

enquêtes. Les résultats fournis permettent de confirmer l'intérêt d'une pondération en cas<br />

102 LAI est le niveau LAeq pendant 10 millisecondes, s’il y a une augmentation supérieure à 10 dB entre 2 valeurs<br />

successives.<br />

AFSSE – <strong>Impacts</strong> <strong>sanitaires</strong> <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> – Etat des lieux, indicateurs <strong>bruit</strong>-santé – mai 2004– p 225

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