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Impacts sanitaires du bruit

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I-2-1-2) Structure de la musique<br />

Outre les niveaux sonores, la structure de la musique doit être considérée : la musique classique est<br />

faite d’alternance de phases intenses, voire très intenses, mais de <strong>du</strong>rée brève, entrecoupées de<br />

périodes de calme ou d’intensité moyenne. L’oreille peut ainsi se reposer et « récupérer » avant<br />

d’être à nouveau stimulée. Dans la musique rock, en revanche, le niveau sonore est d’emblée<br />

important ; l’oreille ne peut donc pas récupérer et la fatigue augmente très régulièrement avec la<br />

<strong>du</strong>rée d’écoute.<br />

I-2-1-3) Des risques variables selon les types de sources<br />

Finalement, l’orchestre symphonique est généralement considéré comme assez peu dangereux pour<br />

le public. Les instrumentalistes quant à eux sont particulièrement exposés, mais le risque varie de<br />

façon importante selon l’instrument joué : nul chez les pianistes (chez qui on observe même une<br />

audition meilleure), le risque est particulièrement net pour les groupes de cuivre, les vents, les<br />

cordes et surtout les percussions. Les ingénieurs <strong>du</strong> son font partie d’un groupe à risque, tout<br />

particulièrement ceux qui s’intéressent à la musique rock.<br />

Pour la plupart des auteurs, la fréquentation des discothèques est dangereuse pour le personnel et les<br />

auditeurs. Il faut aussi préciser qu’il existe une grande variation de la sensibilité au <strong>bruit</strong> selon les<br />

indivi<strong>du</strong>s. Enfin, la prédominance en basses fréquences est assez souvent citée dès lors que l’on se<br />

préoccupe de protection de l’habitat vis-à-vis de la musique.<br />

I-2-2) Bruits subis sans intention<br />

Cette partie traite des <strong>bruit</strong>s subis dans des lieux où les personnes se rendent sans intention d’y subir<br />

des émissions sonores : centres commerciaux et magasins, gares ferroviaires.<br />

I-2-2-1) Bruits dans les magasins et centres commerciaux<br />

Dans les centres commerciaux, l’exposition provient essentiellement de l’animation musicale. Les<br />

niveaux moyens, mesurés sur une <strong>du</strong>rée de 3h30 par Migot et Rumeau dans les allées centrales de<br />

trois établissements de la région parisienne sont de 71 dB(A) (Migot M. et al., 1993). Dans cet<br />

exemple, le niveau sonore ne comporte pas de variations soudaines trop importantes : la dynamique,<br />

appréciée par l’écart (L10 – L90), est très faible (4 dB(A)).<br />

p 50 - AFSSE – <strong>Impacts</strong> <strong>sanitaires</strong> <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> – Etat des lieux, indicateurs <strong>bruit</strong>-santé – mai 2004

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