dictionnairecrit00peiguoft

en 1610 , ï/z^S , el iî a été traduit en latin sous ce tîtrc :
Jesuita slcarius h. e, Apoîogia pro Jo. Castello Parisiensi
mortU supplicio offecto , et pro pairibns ac scholasticis Soc,
J'e^'iu, olim Galîîce regno erierminatis ^ contra edictnm par-
lamenti olim Paridis in il/os laium in V paries tributa à
Prancisco de Vérone Constantino. Liigduni^ 161 1 , z/?-8. de
319 pages. Cet ouvrage a été supprinié. On sait que Jean
ChAstel a été puni tlu supplice des régicides ; c'est-à-dire ,
qu'il a été tenaillé , tiré à quatre chevaux , etc. II ne fit
pas la moindre plainte au. milieu des plus affreux lourmens ,
et s'obstîn?, à dire qu'il ne se repentait pas de son attentat.
Quelques ligueurs le regardèrent comme un martyr, et obtinrent
que l'arrêt du parlement fût mis à Yindex à Rome;
L'ouvrage ci-dessus est de Jean Boucher, qui s'est caché
«DUS le nom d« François de Vérone,
BOULANGER. Le Christianisme dévoilé, 011
Examen des principes et des effets de la Reli-
gion chrétienne (par Boulanger) 1767 , //z-S.
Ce livre a été brûlé par arrêt du parlement de Paris, ùxi
iB août 1770, Les motifs de l'arrêt portent que a L'auteur
croit avoir dévoilé le christianism«, en nous le représen-
tant comme, une religion de mensonge et de sang , qui a
rempli la terre de fables dangereuses et de dissensions
cruelles ; et il s'imagine en avoir rendu la morale odieuse,
parce qu'il l'a dé/îgurée au gré de son imagination. >» Ce
livre, disent les auteurs du Dictionnaire historique , est une
déclamation révoltantepleine de blasphèmes etdesophisraes.
On y prêche la tolérance d'un ton de fanatique. L'abbé
Bergier l'a réfuté dans son Apologie de la religion chré"
tienne. Boulanger a encore composé plusieurs autres ou-
vrages aussi condamnables que celui que nous citons. \,^z