dictionnairecrit00peiguoft

Paris , du i8 août 1770. (? Ce n'est, cîîspnt les motîFs de
l'arrêt, qu'un tissu de sarcasmes contre la loi de Moyse
et la religion chrétienne , que l'auteur veut faire passer
pourles productions les plus méprisables de la folie humaine ;
tandis qu'il parle avec respect ou indulgence des autres reli-
gions et des superstitions sans nombre dont elles son^
infectées. ( Jésus qui n'a jamais rien écrit , dit Tauteur,
qui est venu si longtemps après Platon , et qui n'a paru
que chez un peuple barbare, ne peut être le fondateur
d'une doctrine plus ancienne que lui , et qu'assurément
il ne connaissait pas Le platonisme est le père du
christianisme, et la religion juive en est la mère. Or,
quoi de plus dénaturé que de battre son père et sa
mère , etc. ) Tous les efforts de l'auteur tendent à dé-
montrer qu'on a perverti horriblement la philosophie , et
il finit par s'écrier que le temps est venu de lui reudro
sa première pureté. »
1771. Eptcre aux Romains^
Cet écrit a été supprimé.
1776, La Bible commentée.
Cet ouvrage a été condamné et supprimé.
Il y a encore une infinité de productions de Voltaire
qui ont eu , ou qui ont mérité le sort de celles que nous
venons de citer ; mais n'ayant aucun renseignement sur
leur condamnation , nous nous contenterons de nommer
ici celles qui sont les plus saillantes.
Le Cathécumène,
Les Pensées de- l'ahhé de Saint Pierre*
La Profession de foi des Théistes.
L'Empereur de la Chine et frère Rigole^,
Lettres philosophiques sur lame.
Il fout prendre un partît
Cuzu et Kou^