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cependant il est évident que Sainl-Cyran veut prouveif
seulement qu'il est des occasions où l'on peut sacrifier sa vie
à ses amis ou à sa patrie. Voici quelques passages extraits
de cet ouvrage par des jésuites. « Le manquement de pro-
priété sur sa vie n'empêche point qu'on ne puisse se tuer
soi-même ; car on voit tous les jours que la chose publique
qui n'a point d'autorité sur nos vies, les détruit avec
autorité et sans reproche par le glaive de la justice. »
Ailleursl'auteur dit: « Je crois que sous les empereurs Néron
et Tibère, les pères étaient obligés de se tuer eux-mêmes
pour le bien de leurs familles et de leurs eufans ; et c'est
au tribunal de la raison qu'il doit être décidé de cette
obligation, » Plus loin Saint-Cyran indique le moyen de
se détruire de la manière la moins violente , » coramç
par rétention d'haleine, par la suflbcation des eaux, par
l'ouverture de la veine, etc. » Puis il ajout^^ : « Toutes
choses sont pures et nettes à ceux qui le sont. »
L'abbé de Saint-Cyran a encore composé plusieurs autres,
ouvrages parmi lesquels on distingue la somme desjautes
et Jaussetés capitales contenues en la somme ihéologiqito
du P. François Garasse ^ 1626, 3 vol. zVz-4. ^Des Lettres,
chrétiennes et: spirituelles , 2 vol. 2/2-4. ii:; Une Tliéologiefa"
rnilière y condamnée à Rome le 23 avril 1664 ::; Uno
Apologie pour M, de la Roche-Posay contre ceux qui disent
€ju^il n'est pas permis aux ecclésiastiques d'at>oir recours aux
armes en cai de nécessité, i6i5, //i-8 , etc. etc. Les jésuites
ont été ennemis acharnés de Saint-Cyran qui peut-être
le leur rendait bien ; voici une liste des maximes perni-
cieuses qu'ils prétendent qu'on a tirées des information?
faites contre cet abbé. « i.** L'absolution n'est qu'unq
déclaration et une marque du pardon accordé ; mais
«lie ne conféra jamais la grâce , et elle doit toujours
être précédée de la satisfaction. 2." Le concile de Trenti»