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FraJicorum f fût lacéré eî brûîé p3,r l'exécuteur de la liAute-
justice , conzn/e attentatoire à la souveraineté de nos- rois ,
et contraire ae,x ois fondamentales du royaume. Ce qui
a été exécuté au pied du grand escalier du palais le même
jour i3 août 1782 ; et le 2 septembre suivant , ce libelle
a eu le même sort à Aix. Il n'était pas nouveau, et ce
n'est qu'une réimpression que l'on a brûlée ; car ce livre
avait paru > il y avait près de cent ans , sous ce titre : Les
J'^éritahles maximes du Gouvernement de la Prance ^ jus-
tifiées par Vordre des temps , depuis Vétablissement de la
Monarchie jusqii à présent ; senuuit de Réponse au prétendu
Arrêt de cassation du Conseil du i^ janvier 1662, dédiées
à S. A. R, Paris , veuve Guillemot ^ iSSz, J'ignore qui
«st l'auteur de cet ouvrage 5 Mezerai pourrait bien n'y
être pas étranger.
MERCIER. Tableau de Paris ( par L. S. Mercier ).
1781 , s "vol, , 4 "vol. y 8 'To/. , el enfui la
^oL iri'S*
Les deux premiers volumes de cet ouvrage ont été pu-
l)liés €n 1781 ; ils ont fait d'abord grand bruit à Paris.
La préface est datée du 8 octobre 1780 , et a paru d'abord
très-piquante. Un particulier de Soler.re ,
ayant apporté en
France un nombre d'exemplaires de ce livre , a été arrêté
à, Paris et rois à la Bastille. La réputation de cette pro-
duction , originale à certains égards., ne s'est pas soutenue.
On a trouvé que tout y était vague , décousu , et souvent
traité superficiellement. C'est , on dit quelques critiques ,
oiï. tableau fait à la brosse. Malgré cela , le débit de l'ou-
vrage a été très-grand , et raut,eur a multiplié les Volumes ^
aa point qjae son. Tableau y qui était il'abord e^i dèHX