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qu'en particulier , au regard de la dernière
constitution , pour servir de précaution aux
fidèles et d'apologie à Icglise catholique contre
les calomnies des proîestans. (Far leP.Laborde,
oratorien. ) 1714, zVz-is,
Cet ouvrage, qui a rapport aux querelles du jansénisme,
a été proscrit par arrêt du parlement du 21 février lyiB,
Il a été également condamné par le pape , par l'assemblée
du clergé , par les archevêques de Lyon , de Rheîms , etc. et
réfute par le père Daniel. Veut-on savoir les causes de la
condamnation de cet ouvrage ; que l'on consulte le père
Colonia , il dira , avec son aménité ordinaire , que l'auteur,
« non content d'avancer que la constitution UTiîgenitus
condamne des vérités et qu'elle autorise des erreurs; qiie
l'acceptation de cette bulle par le clergé de France, est
l'effet de l'ignorance , de la surprise , de la faiblesse, de
la politique ; que c'est l'autorité de la cour qui a entraîné
les suffrages des prélats , etc. Non content de semblables
expressions , toutes injurieuses qu'elles étaient , le père
Laborde a porté l'outrage et l'insolence jusqu'à oser dire
que la constitution ébranle les fondemens de la religion ,
et qu'elle altère sans ménagement le dépôt sacré ; jusqu'à
soutenir qu'en acceptant cette bulle , les prélats ont dit
anatbème à Jésus-Christ ; qu'ils se sont chargés d'une un*
quité plus criante que ne le fut la prévarication de ceux
qui signèrent contre la divinité du Veibe à Rimini ; jus-
qu'à mettre en parallèle la conduite du roi dans l'affaire
de la constitution avec celle d'un empereur arien , renncmi
déclaré des catholiques, et à la représenter même comme plus
injuste et plus violente j c'est-à-dire, que l'on n'ajouterait rien
à la force des expressions de l'auteur , quant , avec Luther
«t Calvin, on donnerait au pape le nom d'autechrist j au