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exliilarandum conRrmandamque hoc pertuiba-
tissimorernm statu, pii lectorisanimumapprimè
conducentia. ( Editore Caeiio Secundo Curiooe.)
Eleutheropoîi {^Basile(z)^ i544 , 2 ùomes en
I uoL in 8.
Cet ouvrage , excessivement rare , o été supprimé et s'eSf
vendu fort cher, ainsi qu'on en peut fuger d'après ces deux
vers latins , écrits par Daniel Heinsius sur un exemplair*
cj[u'il avait eu beaucoup de peines à se procurer,
Roma meos fratres ignl dédit : unîca Phœnix
Vivo ; aureisque veneo centum Heiiisîo,
Au bas de ces deux vers était la souscription suivante 3
Emiù Venetiis Daniel Beinsius 1614 , 12 martii. Cet exem-
plaire a passé dans la bibliothèque du baron de Hohendorf,
dont l'empereur a fait acquisition en 1720. Il faut faire
attention aux erreurs qui se trouvent dans les chiffres au-
dessus des pages. ( Voyez Debure , n.® 2868 de sa Biblio^
graphie. ) On doit encore à cet auteur plusieurs ouvrages
assez singuliers , entre autres , un Traité de Amplitudine
Iwati regni Dei. Basileœ ^ i55o, zVz-8 , dans lequel il prétend
que le nombre des élus surpasse infiniment celui des réprou-
vés. Cela n'est point conforme au texte de l'écriture. Mais l'au-
teur dit que si le règne du Diable était plus étendu que celui
de Dieu, Satan le surpasserait en puissance ; que les livres
sacrés n'exaltaraient pas tant la miséricorde de Dieu , s'il ne
voulait sauver qu'un petit nonibre d'hommes; que quoique
l'Evangile n'ait pas été annoncé à plusieurs peuples, ils
ne laisseront pas d'être sauvés , pourvu qu'ils aient observé
la loi naturelle. Curion abjura le christianisme pour em-
brasser les erreurs de Luther. Il lui arriva un jour une aven-
ture qui faillit lui coûter la rie. Voici comme elle est