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des détails puërils ; maïs on y trouve quelques particularités
curieuses sur l'édition de Si. Augustin de 1679. Edmond
Martenne , savant bénédictin de Saint Maur , né au
diocèse de Langres en 1664, est raort le 20 juin lyBg.
Claude Martin , né à Tours en 1619, est mort à l'abbaye
de Marmoutier en 1696.
MARTIN. L'Ami des Lois (atliibué à M. Martin
de Marivaux, Avocat , ). 1776, brochure.
Cet ouvrage a été condamné au feu par arrêt du par-
lement du 3o juin 1775, comme séditieux, attentatoire à
la souveraineté du roi , et contraire aux lois fondamen-
tales du royaume. Ce qui a donné lieu à cette brochure ,
ce sont des assertions aussi fausses que despotiques, que
le chancelier Maupeou mit dans la bouche du roi au lit
de justice du 7 septembre 1770. Les voici : « Nous ne tenons
notre couronne que de Dieu : le droit de faire des lois
nous appartient à nous seuls , sans dépendance et san*
partage. » L'auteur prouve , par l'Histoire , que les rois
n'ont jaÉnais tenu leur couronne que de la nation ; ce quî
est avoué , non-seulement par l'Histoire , mais par le bon
sens , et que le droit de faire des lois n'appartient point^
au monarque seul, etc. L'auteur avait envoyé un paquet
d'exemplaires au parlement, afin que chaque membre eût
le sien. Cette audace a excité la vindicte de la cour, et a
provoqué le réquisitoire de Seguier. L'arrêt qui a condamné
VAmi 'des Lois , a flétri de la même peine une autre bro-
'chure intitulée : Le Catéchisme du Citoyen , oh Elémens du
Droit j)uhlic français , par demandes et par réponses. Cet
écrit, de iia pages, est dans le même genre que le pré-
cédent. Ce M. Martin de Marivaux, présumé auteur de
VAmi des Lois , était un jeune avocat bouillant et pleia