dictionnairecrit00peiguoft

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i[ue (Quelques docteurs trop sévères éloignaient les fidèles
de la communion, publia son livre, dans lequel, ea
condamnant des excès , il tomba dans un excès contraire.
Ce traité donna lieu à quantité de pièces , instructions
pastorales et mandemens de dlLHérens évéques qui se sont
élevés contre, et qui en ont défendu la lecture. Ces
pièces sont assez curieuses ; il est difficile de les réunir ;
elles sont de différens formats : Touvrage de Jean Pichon
a été réimprimé à Liège. Ce jésuite, né à Lyon en i683^
est mort à Sion en Valais , le 5 mai lySi.
P I D A N Z A T» Correspondance secrète et
familière du chancelier Maiipeou avecSorhouei,
(par M. Pidanzat de Mairobert ) , 1771 et
1772, brochures^ in-i^^
Cette correspondance, qui a paru en 1771 et qui a
été réimprimée en 17765 sous le titre de Maupeouana ^
2 vol, in-\2 y a été condamnée à être lacérée et brûlée
par la main du bourreau, ainsi que le Supplément à la
gazette; l'arrêt de condamnation est du 14 mars 1772 .•
il porte que ces brochures sont « impies , blasphéma-
toires et séditieuses , attentatoires à l'autorité do roi, inju-
rieuses à la famille royale et aux princes du sang , ten-
dantes à soulever les peuples contre le gouvernement,
et détourner les sujets de l'obéissance qu'ils doivent a»
souverain, et du respect dû aux ministres et aux magis-
trats, ect. 5 ordonne qu'à la requête du procureur-général
du roi , il sera informé contre les auteurs desdits libelles,
comme coupables du crime de lèze - majesté divine et
humaine, au second chef, et lui permet d'obtenir et
faire publier monitoire , etc., etc. , etc. » Rien n'e^t
plus caustique ni plus plaisant ^uo celte CQrrêSfondofic^