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la sépulture aux morts ^-prêchait l'intoîérance et la porsé-
cution ! Hypocrite ambitieux qui voulus effacer Moy^e , si
supérieur à toi! Avanlurier ignorant comme tes complices ,
que tu allais cliercher sur le port et dans les tavernes !
Misérable clief de secte, lâche et faj7atî(jue , qui ne sus
pas même mourir, et qui, aux approches de ton châti-
ment suas du sang, tant la peur agissait sur tes organes!
Je ne souillerai pas la mémoire de Socrate , en t'oppo-
sant les derniers et sublimes momens de ce vénérable phi-
losophe! Christ, périsse ton nom! ou plutôt qu'il soit voué
au mépris du sage et à l'exécration des peuples enfin
détrompés! » L'auteur qui nous fournit cet extrait, y
ajoute : a Après cette apostrophe, le berger Sylvain a la
bonté de nous rassurer, en nous affirmant que ce Dieu^
homme , ce monstre , 7i''a jamais existé. » Et notez qu'il
l'avait placé parmi les honnêtes gens ùem^ le bel Almanach
qui est en tête de cet article. Le même auteur de l'extrait
y dit un peu plus bas , toujours en parlant de l'ouvrage
de Sylvain M....... : « Est-ce là le langage d'un ami de la
vérité? Le philosophe éclaire ses semblables sans secousses ,
sans moyens coercitifs ; et quand il leur présente le flam-
beau de la raison , il a soin d'en adoucir l'éclat, et de les
accoutumer par degrés , à en supporter les bienfaisans
rayons. L'athéisme , que prêche si scandaleusement le ber-
ger Sylvain, n'aura jamais, quoiqu'il dise , de nombreux
prosélytes ; cette funeste doctrine ne convient pas aux états
civilisés ou l'instruction n'est point égale partout. Nous
ne craignons pas d'être accusés ici de fanatisme y=mais nous
dirons au citoyen S. M. ... : la religion qui remédie aux
maux que les lois humaines ne peuvent pas toujours pré-
venir ; la religion qui épure le bonheur et adoucit l'infor-
tune , qui établit la véritable et parfaite égalité e^wUf? h'«
hommes j la religion eufin qtii dispenserait peut-être de