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Roroe, maïs chez toutes les puissances ( quî, pï^sqiie toutes^
la rejetèrent). Elle a pour objet la jurisdiclion de la puis-
sance ecclésiastique et civile , et surtout les immunités de
l'église. Elle excommunia les princes qui exigeront des
ecclésiastiques quelque contribivtion que ce puisse être t
elle défend d'imposer de nouvelles taxes sur les laies, sans
une permission expresse de Rome. Les nombreuses excom-
munications qu'elle porte sont toutes réservées au pape.
Elle ex.communie quiconque appelle au futur concile des
décrets ou sentences du pape, quiconque enseigne que 1^
pontife est soumis au concile général, ^/c. C'est en i58o,
sous Grégoire XllI , qu'on essaya de faire publier cette Bulla
en France, Quelques évéques , profitant des vacances du
parlement, la firent publier dans leurs diocèses. Mais , sur
les plaintes du procureur du roi , le parlement ordonna que
l'on défendrait la publication de la Bulle dans les lieux
«ù elle n'était point encore parvenue ; que les archevêques
ëvêques ou leurs vicaires qui l'avaient fait publier, seraient
cités à comparaître, pour répondre aux interrogatoires du
procureur du roi ; et qu'eu attendant , il serait procédé à
la saisie de leur temporel. Défenses forent faites que per-
sonne eût à empêcher l'exécution de cet arrêt, sous pein&
d'être traité comme criminel de lèse-majesté j et le volume
qui contenait la Bulle a été brûlé , comme nous l'avons dit
plus haut. Un exemplaire, qui existait dans la bibliothèque
de Gaignat , a été vendu 5o livres : il était enrichi do
l'arrêt de condamuation , et scellé du cachet du nonce dit
pape.
Le 9 septembre i585', Sixte-Quint lança une Bulle fouf
droyaflte contre le roi de Navarre (depuis Henri IV) et
contre le prince de Condé. Après avoir relevé la puissance
et l'autorité pontificale au-dessus des bornes légitimes,.
ce pape dit qu'il est obligé de s'armer du glaive apostoli«iU^
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