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les mains de tout te monde.' Sa traduction , quoiqn'âssé*
inédiocre , fut du goût dos léformaleurs , qui en donnèrent
plusieurs éditions : la plus amole et îa plus rare est cellft
que nous citons, Brilccioii , qui n*aimait ni les moines ni
les prêtres et qui parlait Un peu trop hardiment sur leur
comiJte , eut des démêlés assez fAchoux avec l'inquisition j
on préîend même qu'il n'a évité la corde que par la pro-
tection de ses amis , qui firent convertir cette peine en
iin bannissement de deux ans. Il est mort vers i555, âgé
de près de soixante ans.
BRUNUSr Spaccîo de la bestia triomphante pro-^
posto da glove, eiïettuato dal consegio , reve-
laio da Mercnrio , recitatb da Sofia , lîtiito da
sanîino , re^istrato dal nolano , divise in tre
dîalogi , subdivisi in tre parti ( Opéra di Gior-
dano Bruno Nolano). In Parigi ^ 1684, zVî-8.
Cet ouvrage, excessivement impie , a été supprimé avec
le plus grand soin ; aussi les exemplaires en sont-ils très-
rares. L'auteur attaque toutes les religions dans cette Déroute
ou Expulsion de la Bête triomphante. Il présente d'abord
le tableau du paganisme ancien ; et , en le comparant avec
la religion catholique , il prétend que les évangiles sont
beaucoup plus absurdes que les ridiculités et les idolâtries
des payens. Il nie l'immortalité de i'ame ; il déguise plu»
sieurs points essentiels de la religion sous des axiomes do
philosophie et de morale bizarre 5 et il finit par exclure
toutes les religions , et par substituer dans le ciel le nom
des vertus morales aux fausses divinités du paganisme.
Selota lui , c'est à la loi naturelle à régler les notions du vico
et de la vertu. Il donne un symbole en quarante-huit articles >
dont chacun a rapport à quelciues cousiellatious célestes^