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et exacte des cavernes suîpîiurenses âe l'enfer , cîa purga*
foire et des limbes. Jacques GafFarel , né à Maraus eî»
Provence, est mort à Sisteron en 1681 , âgé de quatre-vingt*
ans i il possédait beaucoup de langues mortes et vivantes.
GARASSE. Le Banquet des sept Sages , dressé atl
logis de M. Louis Servin , par M. d'Espinœil
(François Garasse). Paris, 1^17, in S.
Somme de Théologie , par le même Garasse, i625,
iri'foU
Le premier de ces ouvrages , devenii fort rare , a été
supprimé ;, il s'y trouve quelques bonnes plaisanteries , C0
qui n'est pas commun ciiez cet auteur. Le second a été
censuré par la Sorbonne , comme dégradant la majesté dâ
la religion par un style bas , trivial et trop familier. Oa
sait que Garasse a toujours été regardé comme lei plus bouf-
fon , le plus grossier et le plus insolent des écrivains ; son
nom même a passé en proverbe. U est bon d'en donner la
preuve dans quelques citations. Il appelle le célèbre avocat
Pasquier « sot par nature, sot par bécarre, sot par bémol,
sot à la plus haute game , sot à double semelle , sot à double
teinture, sot en cramoisi , sot en toutes sortes de sottises. »
Ailleurs » il lui fait ainsi faire ses adieux : « Adieu, maître
Pasquier; adieu plume sanglante; adieu avocat sans cons-
cience; adieu monophyle sans cervelle ;
adieu homme sans
buraanité ; adieu chrétien sans religion ; adieu capital
ennemi du saint siège de Rome ; adieu fils dénaturé, qui
publiez et augmentez les opprobres de votre mère ;
adieu jusq\i'au grand parlement où vous ne plaiderez plus
pour l'université. » Je ne me bornerai point à cette cita-
tion puisée dans les Recherches des Recherches iTEtienne
Pasquier i j'en trouverais d'à peu près pareilles à chaqu*