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5e tduieS sortes de moyens pour se défaire d'un tyran , et
qu'où n'est pas obligé de lui garder la foi qu'on lui avait
promise : il ajouta que celui qui commettait uu tel
meurtre, ne méritait non-seulement aucune peine, mais
même derait être récompensé , comme l'avait été l'archange
saint Michel pour avoir chassé Lucifer, et Phinées pour
avoir tué Zambri. Il s'éleva un cri général contre cette
doctrine meurtrière ; mais le grand crédit du duc de
Bourgogne mit à couvert Petit pendant quelque temps.
Cela n'empêcha pas que cette abominable doctrine ne
fût dénoncée par Gerson et autres personnes à Jean do
Montaigu , évé jue de Paris , qui la condamna comme
bérétique le 2.3 novembre 1414; le concile de Constance
l'anathématisa l'année suivante à la sollicitation de Gerson,
mais en épargnant le nom et l'écrit de Jean Petit. Enfia
le roi fit prononcer, le 16 septembre 1416 par le parle-
ment de Paris , un arrêt sanglant contre ce pernicieux
libelle , et l'université le censura. Mais le duc de Bour-
gugne eut le crédit, en 1418 , d'obliger les grands-vicaires
de l'éveque de Paris , pour lors mdbde à Saînt-Omer ,
de rétracter la condamnation faite par ce prélat en 1414.
Jean Petit était mort en 1411. Son digne héros, Jeaa
sans peur a été assassiné à son tour , par Tanneguî ^
sous les yeux du Dauphin , sur le pont de Montereau-
sur-Yonne le 10 septembre 1419. Je^n Petit était-il cor-
delier ? C'est ce qui n'est pas encore bien éclairci parmi
les érudits. Les religieux de cet ordre ont toujours prétendu
qu'il ne l'était pas,.
PETIT. Le R * * * * céleste , Chansons et
autres Poésies libres, par Pierre Petit. Manus*^
crit,
Pierre Petit, auteur de ces iufâmes productions, ea «
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