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possède le Catulle en question et qui en a lu les notes 5
m'a assuré qu'elles n'étaient que philologiques ou gram-
maticales , nullement licenfieu&es , et qu'elles n'avaient
aucun rapport aux ouvrages ni au goût de Bëverland ; oa
n'y trouve aucune des infamies si familières à ce dernier
auteur. Il est facile de vérifier si Debure a commis un©
erreur aussi grave. ( Voyez Béverl.ani>. )
CAVEIRAC. Appel à la Raison des Eci îts etLibellesf
publiés contre les Jésuites (par Jean-Novi de
Caveirac ). Bruxelles , 1762 , a uoî, in- 1 a«
Cet ouvrage, ou plutôt ce libelle , a été proscrit aussitdC
qu'il a vu le jour, et l'abbé Caveirac , atteint et convaincu
de l'avoir composé , a été condamné par contumace , au
cbâtelet , en 1764 , à être mis au carcan et banni à perpé-
tuité. L'imprimeur , nommé Grange , a été banni pour cîncj
ans. C'est cet abbé Caveirac , né à Nimes en 1713, que l'on
accusait d'avoir fait l'apologie de la Saint-Barthelemi dans
sa Dissertation sur cette afireuse journée, qui se trouve à
la suite de VApologie de Louis XIV et de son conseil sur
la révocation de îédit de Nantes^ i758 , z/2-4, composé©
par le môme Caveirac. Il a été lavé de ce reproche par
Lînguet ; mais la tache reste toujours , et j'en crois 1©
fonds indélébile.
CECCO. Opère Poetiche del' illustre poeta Cecco
d'Ascoli , cioë , l'acerba. In Venetia , per Phi--
lippum Pétri et socios , anno 1478, in\.
Cet auteur a été brûlé vif à Boulogne en 1327, à caus*
des absurdités renfermées dans ses poésies, et surtout dans
lia Traité de la sphère, qui méritait à Cecco une pkc€ au^