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de la relîgioTt âe Sîam ^ avait chargé M. Turpin de ré-
diger ses manuscrits et d'en épurer la diction. Le rédac-
teur s'en étaut approprié le fonds , en avait, contre l'in-
tenlion derévéque, changé la forme, le fonds et le titre.
Le prélat en a porté ses plaintes et est intervenu l'arrêt
en question qui, « continuant de traiter favorablement
ledit évéque, et vu son mémoire, lui conserve son pri-
vilège et supprime l'ouvrage de M. Turpin. D'ailletirs
ledit sieur Turpin s'abandonnant aux écarts de son ima-
gination, s'est visiblement et mal à propos écarté du plan
et des intentions du sieur évêque; et par une suite de
cette licence, il lui est échappé dans le cours de l'ou-
vrage des assertions hasardées et des maximes dange-
reuses. » Telles sont les expressions de l'arrêt.
TYNDALL, Biblia în Anglicnm sermonetn
conversa per Guillelmnni Tyndall, qui trans-
tulit duntaxat vêtus testamentum à libro Ge-
neseos usque ad Neheniiarn , et novum testamentum.
Reliqui libri nempe Êsther, libri
poetici et prophetae sunl ex versione Milesii
Coverdale eum ejus praeFatîone ad regem
Henricum VllI. Loncîini ^ i535, infoL
Cette Bible qu'on pourrait appeler Tyndaliano-Cover'
àalicina n'est pas précisément celle qui a fait condamner
Tyndall au dernier supplice ; mais nous la rapportons
parce qu'elle est la première Bible anglaise et que la
traduction du Noui^ean Testament de Tyndall qui avait
paru dès i5a6 à Anvers, et celle du Pentateuquc et du
Noupeau Testament à\x même Tyndall , ILimbourgy 1627,
s'y trouvent. Nous allons tracer rapidement l'histoire de
ces bibles. Guillaume Tyndall avait, comme nous venons