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Effacez votre deshonneur.
Dieu suspend souvent son tonnerre;
Mais il mit le fer dans la terre
Pour en frapper l'usurpateur.
Dans la 4-* Ode le poëte suppose que Philippe , à sa mort^
est reçu clans le Tariare , par tous les monstres qui l'ha-
bitent, comme un scélérat bien digne d'avoir place au
milieu d'eux. Je n'ai rien trouvé de bien saillant dans cette
Ode , qui est la dernière des Philippiques que j'ai sous
Jes yeux. A la suite des quatre Odes , il en est une cinquième
adressée , par la Grange , à madame la princesse de Conii ,
dans laquelle il parie de ces quatre productions mons-
trueuses et de l'histoire des malheurs qu'elles lui out atti*
tes : en voici quelques passages.
Tantôt plus charmé pour Athènes
Des traits lancés par Démosthènes ,"
Qu'intimidé par sqs malheurs ,
Je n'ai pas craint sous vos auspices, (u Muses l'y
De parcourir des précipices
Que vous m'aviez semés de fleurs.
3. Que de jours remplis d*amertume
M'attira le courroux du ciel
Quand je. laissai couler le fiel
Où vous aviez trempé ma plume!
N'aurais-je pas perdu le jour
Dans l'horreur d'un affreux séjour.
Voisin de l'empire des mânes ,
Si mes vœux s'étaient reposés
Sur vos Hercules supposés
Ou sur vos feintes Arianes ?
4. J'adressai mes humbles regrets
Au Dieu qu'adore une princesse.
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