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^uî sont Tnaîiireslemetît des anteclirist, afin de les con-
server dans îa grandeur mondaine , en opprimant là
chrétienté plus que les jaifs n'opprimèrent Jésus-Christ
lui-même et les apôtres. Pourquoi l'orgueilleux prêtre de
Rome ne veut-il pas accorder à tous les iiommes indul-
gence plénicre à condition qu'ils vivront en paix et en
charité , pendant qu'il la leur accorde pour se battre et
pour se détruire? » Il y eut à Londres un concile assemblé
en 1882 par Guillaume de Courtenay , archevêque de
Cantorbéry , dans lequel on condamna plusieurs proposi-
tions hérétiques de Wielef. Les plus saillantes sont cellesci
: « La confession extérieure est inutile à un homme
suffisamment contrit On ne trouve point dans Pévangiie
que Jésus-Christ ait ordonné la messe..... Dieu doit obéir
au diable Si le pape est un imposteur et un mécliantj
et par conséquent membre da diable , il n'a ancnn pou-
Toir sur les fidèles , si ce n'est peut-être qu'il l'ait reçu
de l'empereur..... Après Urbain VI on ne doit point re-
connaître de pape , mais vivre comme les Grecs, chacun
sous ses propres lois Il est contraice à l'Ecriture-Sainto
que les ecclésiastiques aient des biens temporels » On
prétend qu'il existe un autre ouvrage de NYiclef, intitulé:
Trialogoriim Hbri IV ^ infiniment plus rare que celui qui
fait l'objet de ces articles ; mais on n'en connaît parti-
culièrement aucun exemplaire , et on Ki^t fondé à croire
que c'est le même ouvrage que celui que nous annon-
çons, Jean Wiclef , né à Wiclif daiis la province d'Yorck,
vers 1324, est mort à Lutterword où il se tenait caché,
en décembre 1384. L'animosité de ses ennemis le pour-
suivit au delà du tombeau ; car ils exhumèrent son corps
quelques années après et le brûlèren-t , puis qu firent jetée
les cendres dans la rivière. Wiclef a composé un grand
nombre d'ouvra^os y mais il ne nous est , pour ainsi dire ,