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«îcge de Sauit Pierre le iioirj de la prostituée de l'Apo-
calypse ; à l'assemblée du clergé le nom de conciliabulô
et de brigandage ; au roi le nom de persécuteur et de
tyran, etc. » Le père Laborde , oratorien, est mort ea
17A LA GRANGE. Les Philippîques, Orles, par M;
de la Grange*(.liancel , seigneur d'Anton iat en
Péi igord , avec des notes historiques, critiques
€t littéraires (composées en lyiio}. Paris
1796, in 12,
On sait combien cette pièce a été funeste à son auteur ,
qui , poursuivi par le régent justement courroucé , fuft
oblige de fuir à Avignon. Trahi par un faux ami qui l'at-
tira lîors des limites du Comtat et le livra lâchement à
des gens aposiés pour le prendre ; il fut conduit aux iles
Sainte-Marguerite , et mis au cachot. Le gouverneur, en-
chanté de ses talens et de sa gaîté , lui accorda quelque
liberté dans le château ; mais la Grange fît une épigr^auime
contre son bienfaiteur qui le fît remettre au cachot. Une
Ode que ce poète adressa au régent et dans laquelle i!
avouait lia faute et implorait son pardon , lui valut d'être
traité un peu moins durement dans sa prison. Il s'échappa
et parcourut diftércns pays étrangers jusqu'à la mort du duc
d'Orléans , en 1728 , époque de son retour en France. On ne
sait pas ce qui peut avoir inspiré à la Grange tant d'animo-
sité et tant de fiel contre ce prince; l'audace est poussée
jusqu'à la frénésie dans la plupart des strophes. On peut en
juger par quelaues-unes que je vais extraire d'un raanns-
crit que Ion possède à la bibliothèque de la ville de Vesoii! ,
et qui a pour titre : Les Philippîques ^ dicisées en quatre
Odes j dédiées à son AîLqsso Hojale Monsci^-'ieur le Bug
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