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pas autant la démence qu'on a bien voulu le dire. Morin
«» élé exécuté à l'âge de quarante ans. La plupart do ses sec-
taires ont été punis ; mais a» çun ne l'a élé de la peine capi-
tale, Morin avait été coinniis des finances , el depuis écrivain
copiste pour les uns et pour les autres ; son écriture était
très-belle.
MORISOT. Alitopliiii veritatis lacrymae ( auctore
ClaïKÎio-Bai th. Morisoto , DivionenseJ. Gé/zeva,
1620 t 1/1-12,
Cet ouvrage n'est point upe continuation de VEuphormîon
de Barclay, comme le dit Debure , sous le n.° 6740 de sa
'Bibliographie ; c'est une satyre virulente contre les jésuites,
qui obtinrent arrêt du parlement de Dijon pour la faire biû*
1er , le 4 juillet 1625 , par la main du bourreau. La dédicace
de celte satyi^ est : Patribus Jesuitis sanitatem. L'auteur
la fit réimprimer quelque temps après , non pas sous le nom
^AUtophile (i), mai» sous celui de Gabriel à Slupen, Elle
a été imprimée à la suite de VEuphormion de Barclay , chez
Blaeu , à Amsterdatîi ^ en 1634. On doit encore au même
Morisot un roman politique assez rare et assez recherclié ,
intitulé : Perupiana ( seu Hisnria sui temporis ^ siib larpatis
nominibus latens) , 1644 > ^n-^. Il y donne l'histoire dos
démêlés du cardinal de Richelieu avec la reine Marie de
"Médicis^ et Gaston de France, duc d'Orléans. Pour avoir
(i) Michaut dit , dans s,q.% Mélanges historiques et philologiques , que
Morisot ne savait point le grec , et qu'il l'a bien prouvé , puisque , vou.
lant prendre un nom grec qui signifiât VAmi de la vérité y^u lieu à*Ale'
tophilus , il a pris Alitophilus , dont U signification donne une ide'e toute
foatrairc»