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de Homancle fl) , etprîme ainsi le caractère des Prhi'
cesses MaJabares : « Ce nom , dit-il , excita la curiosité
dans le pays. On s'empressa de les recevoir ; mais dès
qu'elles eurent commencé à vouloir s'expliquer, tout le
monde se regarda avec étonnement pour demander ce
qu'elles voulaient dire. C'était un langage allégoriqwie ,
métaphorique, énigmatique , où personne ne comprenait
rien. Elles déguisaient jusqu'à leurs noms sous de puérile»
anagrammes. Elles parlaient l'use après l'autre sans ordre
et sans méthode , affectant un ton de philosophe et une
emphase d'enthousiaste pour débiter des extravagances.
On ne laissa pas d'appercevoir, au travers de ces obscu-
rités insensées, plusieurs impiétés scandaleuses et des
maximes d'irréligion qui révoltèrent tous les habitans
contre ces ridicules princesses. Il s'éleva un cri général
pour les faire chasser J elles furent enfin bannies à perpé*
tuîtc. w
PRINCIPES. Piincipes de Législation fran-
çaise, prouvés par les monumens de Thistoir©
de cette nation, relatifs aux affaires du temps,
177 1 , î«-8t
Cet ouvrage relatif aux affaires des parlemens a été
•évèremeut proscrit. L'auteur cherche à y résoudre les
problêmes suivans : « L'autorité souveraine et législative
ïéside-t-elle dans un seul ou dans le corps entier de la
nation française? A-t-elle eu le droit de se gouverner
originairement par des lois émanées de sa volonté seule
[1 ] Voyez le Voyage mcrveilUux du prince Fanfcrcdin dans la Romande ,
par le père Bougeant : cette fiction est €lirig