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qués, gagne îa Jeunesse sous prétexte de pîété, médite des
séditions et des révoltes dans le royaume. Avec ce beau vœu
qu'elle fait au pape , elle en a obtenu des privilèges qui doi-
vent faire soupçonner sa fidélité , et craindre pour les
libertés de l'église de France, Tautorité et la personne
de nos rois , et le repos de tous les particuliers. » Sa
conclusion fut : « Que cette nouvelle société de religieux,
qui se disait de la compagnie de Jésus» non-seulement
ne devait point être agrégée au corps de l'université ,
mais qu'elle devait encore être bannie entièrement ,
chassée et exterminée de France. » Cette conclusion parut
un peu dure, ainsi que le reste du plaidoyer, qui n'était
d'ailleurs qu'une décîama|^ion empoulée. « Le même
Pasquier dans son Catéchisme des jésuites, 1602, ï/7-S. les
attaque et les insulte à son ordinaire , c'est - à - dire
excessivement. Il traite saint Ignace de chevalier errant y
àe fourbe ^ de menteur^ de cajard , qui voulut être re-
connu pour un autre Jésus- Christ', de gourmand, de
régicide^ de Manès , pire que Luther y parce que sa secte
est revêtue de papelarderie 5 de démon incarné ^ àe grand
Suphi f de grand âne ^ de Don Quichotte : ieWes sont les
injures qu'il prodigue à pleines mains contre le fon-
dateur de cette société, dont !e seul nom excitait sa bile;
aussi Eayîe s'écriait - t - il : Quelle doit être sa rage en
voyant mettre au nombre des saints^ celui qu'il at'ait
peint des couleurs les plus noires? François-X-apier était,
selon lui , un cafard ^ un Machiavel ^ un successeur de l'iiérë-
siarque Manès » ses miracles, des contes de la quenouille,
etc., etc. Les jésuites sont les scorpions de la France;
ils sont, ?ion les premiers piliers du saint siège, mais les
premiers pilleurs. On ne doit pas les appeler ordre jésuite ^
mais Ofdure jésite ^ parce qu'ils vendent en gros les sncre-
cieus, plus cher que Giési ne voulut vendre le don des
,