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autres d'hérésie. Il mourut en iSôy, laissant quatre fils j
c'est sans doute un de ses descctidans qui avait une riche
collection de livres à E.ewitz ; les Russes s en emparèrent
tn 1772 , pendant les troubles de la Pologne.
R A M U S. Animadversiones in dialeclicatn
Aristotelis libri XX ^ auctore Petro Ramus«
PansiiSf 1540, in-S. Institutiones dialectiae,
libri III, eodem auctore. Parisiis, 1548, z/2-8.
Ces deux ouvrages dirigés contre Aristote , firent le
plus grand bruit aussitôt qu'ils parurent ; ils causèrent
\ine espèce de sédition dans l'université do Paris ; la que-
relle s'envenima, et alla non-seulement au parlement*
mais même à François premier. On nomma des conimiso
missaires arbitres ; les uns potir défendre le philosopha
grec , et les autres pour juger des accusations dirigée*
par Ramus contre lui. Après des débats assez vifs et
assez prolongés, Ramus succomba , et les commissaires
rendirent une sentence arbitrale contre ses ouvrages et.
contre lui : ce qui fut consacré dans un arrêt du parlement
, donné le 3o mai 1643 et confirmé le 19 mars 1544.
Cet arrêt condamna les Animaâversions et les Institutions
à être supprimées , connme remplies de faussetés , de
médisances et de bouffonneries. Telles sont les exprès*
sions de la sentence arbitrale qui eut la sanction du roi j
il proscrivit les deux ouvrages de Ramus et lui défendit
d'enseigner la philosophie jusqu'à nouvel ordre. Il fut
déclaré que, témérairement et insolemment, il s'était
élevé contre la logique d'Aristote ; qu'il avait témoigné
dans la dispute beaucoup d'ignorance et de mauvaise
foi, etc. Ramus, condamné par la cour, fut en même
itemps bafoué par le public, joué sur les tbéâtiçs | çt il