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les Condamna le 4 mars 171! ; elles furent supprimées
par arrêt du conseil - d'état du Ir novembre 1711, et
proscrites par le cardinal de Noailles , le 28 septembre
1718, après qu'il eut révoqué son approbation. Enfin,
elles furent solennellement anathématisées par la consti-
tution Unigenitus ^ publiée à Rome le 8 septembre 1718,
survies instances de Louis XIV. Cette bulle fut acceptés
le a5 janvier 1714 P^r l^s évêques assemblés à Paris «
enregistrée en Sorbonne le 5 mars , et reçue ensuite par
le corps épiscopal , à l'exception de quelques évêques
français qui en appellèrent au futur concile. De ce nombre
furent le cardinal de Noailles ; Labroue , évêque de
^'Ii^epoix ; Soanen , évêque de Senez ; Colbert , évêquo
de Montpellier, et de l'Angle, évêque de Boulogne.
Uacte d'appel de ces quatre derniers évêques est du 5
mars 1717 ; il a été condamné par un décret du saint-
siége en 1718 ; et l'appel du cardinal de Noailles l'a été
en 1719. Trois conciles, savoir, celui de Latran , celui
d'Avignon, et celui d'Embrun, ont anathématisé , dit
Colonia , le livre de Quesnel, et applaudi à sa condam-»
nation.
Le père Pasquier Quesnel , né à Paris le 14 Juillet 1634,
fut arrêté à Bruxelles le 3o mai 1708 ; il s'échappa de
Malines le 12 septembre de la même année, et se retira,
en 1704, à Amsterdam, où il est mort le 2 décembre
171g , après avoir composé un grand nombre d'ouvrages.
Son excellente édition des Œiii^res de saint Léon fut
mise à l'index à Rome ; il s'en plaignit au cardinal
Barberin , qui lui répondit : Ne vous fâchez pas , moa
père , la censure du saint-siége ne gâtera pas votre livre.
personne à Rome qui soit capable d'écrire ainsi j je voudrais attirer
l'auteur auprès de inglf n U pacaît ^ue Clément XI ne pensait plus
de fijsme ça i7o$t