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le sacrifice. En voulant percer l'ii os lie, aussîlét «pre«
la consécration , il perça de deux coups le prêtre
qui prit la fuite. Le 5 août il fut condamné à avoir
le poing coupé et à être brûlé vif. Il était âgé do
22 ans.
ToMA, sectaire russe, vers le commencement du
i8.^ siècle, prêcha à Moscovv contre l'invocalion
des saints. Il ne se contenta pas de prêcher, mais
il entra dans l'église de Saint-Alexis et mit en pièces,
à coups de hache, la staïue du saint. Arrêté et condamné
au feu après avoir eu la main brûlée , il
supporta ce supplice avec le plus grand sang-froid ,
étendant tranquillement sa main sur la flamme ,
s'avançant vers le bûcher avec dignité, et reprochant
à ses concitoyens les abus qui déshonoraient la reli-
gion de son pays.
Lherbé (Charles), nourricier de bestiaux, a été
( par arrêt du parlement de Paris , du zd mars 1724)
condamné pour blasphèmes et impiétés exécrables , à
avoir la langue coupée et à être brûlé *vif avec les
pièces du procès , ses cendres jetées au vent.
Nous n'étendrons pas davantage cette Notice, qu*il
aurait été facile de grossir en puisant dans l'histoire de»
hérésies , dans les registres des parlemens et dans les
archives de la Bastille. Les registres des difTérens tribu-
naux criminels peuvent aussi donner beaucoup de détails
sur les peines qu'ont encourues les personnes coupables
d'opinions , ou d'actions répréhensibles en matière de
religion, de morale ou de politique. Nous renvoyons
le lecteur à ces sources abondantes, et nous terminons
ici un travail que nous n'avons entrepris que pour faire voir
jusqu'à quel point l'esprit humain p«ut quelquefois s'égarer.