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de deux (Iraclimes , il le .fit parce qu'il y était obligé; et
par conséquent, les biens temporels sont soumis à l'empe-
reur. 2.^ Saint Pierre ne fut pas plus chef de l'église que
les autres apôtres : il n'eut pas plus d'autorité qu'eux , et
Jésus-Christ n*en fit aucun j en particulier, son vicaire,
ni chef de l'église. S.' C'est à l'empereur de corriger et de
punir le pape , de l'instituer ou le destituer. 4-'* Tous les
prêtres^ le pape , l'archcvéqwe , le simple prêtre, ont une
égale autorité , par l'institution de Jésus-Christ même , pour
la jurîsdîction ; et ce que l'un a de plus que l'autre , vient
de la cpjiccssion de l'empereur , qui peut la révoquer.
5.0 Le pape, ni toute l'église ensemble , ne peut punir per-
sonne . quelque méchant qu'il soit, de peine coactive , si
l'empereur ne lui en donne l'autorité. Le pape condamna
ers cinq articles comme bérétiques , et Marsile comme héré-
siarque. Fleuty remarque que la condamnation du dernier
article tend à la confusion des deux puissances , la spiri-
tuelle et la temporelle. Les peines coactives appartiennent
à la puissance temporelle , que Jésus-Christ n'a point don-
née à son ég1i»se. Mais il faut prendre garde , qu'en vou-
lant trop ressejrer le pouvoir des pontifes , on ne contribue
à le détruire. » Marsile de Padoue a été recteur de l'unî-
vcrsiié de Paris : il y avait professé la théologie en i3ia.
Dans ses ouvrages sur les droits du sacerdoce et d© l'em-
pire , il défend les empereurs contre les entieprises deé
papes , et quelquefois les défend avec un zèle outré.
MARTENNE. Vie de don Claude Martin , Béné-
dictin. ParEdmon Martenne, Bénédictin. 1697,
Cet ouvrage a été supprimé par ordre supérieur ; j'en
îguore la raison : il est vrai que cette Vie renferme bie»