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ta fait mention du traité de Douvres, et qu'il y
6^
a décou-
vert les liaisons qui existaient entre les rois de France
et d*Angleterre pour l'entreprise de cette guerre. Cet
auteur a été envoyé à la Bastille sur les plaintes que
mylord Preston , ambassadeur de Cbarles II , fit à la cour
de France. Cette édition a été supprimée à l'exceptioa
de 67 exemplaires italiens et 88 français qui furent débités.
Le comte de Saint-Majole est mort en 1714.
PRINCESSES. Les Princesses Malabares,
ou le Célibat philosophique, ouvrage intéres-
sant et curieux , avec les notes historiques et
critiques. Andrinople ( Paris ) , Thomas
Franco^ \']'i\i petit //2»8' de 204 pages sans
la préface^
Cet ouvrage , attribué à Lenglet Dufresnoy , a été
condamné à être lacéré et brûlé par arrêt du parlement
du 3i décembre 1784 , ce qui a été exécuté le 4 janvier
suivant. L'abbé Rive soutient que ce livre a été composé
par un nommé Quesnel , fils d'un quincaillier de Dijon ,
mort à la Bastille. Ce Quesnel a encon fait Don Diego
de Guipuscoa et VAlrnanach du. Diable : il portait un
nom différent de celui de sa famille. Mon exemplaire
des Princesses Malabares est enrichi de l'ariét du
parlement, à la fin du livre. Monsieur Michaut attribue
ce livre à M. de Longue, auteur des Raisonnemens hasar^
dés sur la Poésie française» Paris, 1737, in-xz. k Quoi
qu'il en soit, ajoute M. Michaut, l'attribution de co
roman licencieux , ouvrage infâme , brûlé publiquement»
ne peut que déshonorer celui qu'on soupçonne d'en étr#
l'auteur. Le père Bougeant, qui a parcouru les divers états