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ententlre de presque toutes les parties de la cîirétîenté.
a Dans cette misère générale , Léon X , épuisé par ses
plaisirs et ses profusions, veut continuer la Basilique que
Jules II, son prédécesseur avait commencée : il vend le
pardon de tous les crimes , et même la permission d'en,
commettre ; l'orage creva ; et il ne faut pas dire que snns
Luther la révolution n'eût pas eu lieu : Zwingle la commença
et la fît en Suisse sans le consulter et peut-être sans lo
connaître; la rapidité de leurs progrès montra la dispo*
«ition des esprits. » Lorsque Rouslan parle du siècle de
Louis XrV et de la révocation de l'ëdit de Nantes sur-tout
il s^exprime en protestant , dont le cœur est encore bien,
ulcéré. « Louis XIV brida le pouvoir des papes et le&
contint dans le respect; ou plutôt il les insulta d'abord^
les brava ensuite, et finit par permettre que les évêques.
qui , en 1682 avaient soutenu l'indépendance de sa couronne,
se rétractassent sept ans après : il extirpa l'bérésie , c'esl-
?j-dire qu'il commit un parjure criant envers la quatrièmo
partie de ses sujets, dont les pères avaient élevé son aïcUI
au trône , qui l'y avaient maintenu lui-même , et de qui,
de son propre aveu , il ne craignait rien.
« Héîas ! que ne se borna-t-il à leur manquer de parole »
à faire abattre leurs temples, à disperser leurs pasteurs?
Fallait-il encore les forcer à abjurer leur foi , à trahir
leur conscience et leur Dieu ? O vanité ! O
néant de la
politesse et de l'humanité que les lettreset les arts inspirent !
La postérité saura que dans ce même siècle qui les porta
à leur perfection, de barbares dragons, des soldats féroces
inondèrent sept à huit provinces, arrachèrent les enfans du
longtemps. A la bonne heure j depuis longtemps la plupart des évêques
ne valaient rien. Mais ce pontife qui rallumait le flambleau des scien-
ces , eût bien dû rallumer un peu de vertu. Il donnait l'exemple da
vice. ( Not6 de Roustan, )