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//z-4. , 1642, quatre parties în-foL ^ et 1646,
également in-foU
Cet ouvrage, dont l'objet est de démontrer la nécessité
de Tépiscopat contre les erreurs répandues alors par les
jésuites , parut d'abord sans que Ton en connût l'auteur ;
mais c'est l'assemblée du clergé de i64r qui a fait faire
l'édition de 1642 ^ dans laquelle se trouvent deux écrits
confiitatio collectionis locorum quos jesuitœ compilarurit ,
et cnripiiia petulantiœ , qui ne sont pas dans la troi-
sième édition de 1646 donnée aussi aux frais du clergé.
On peut croire que les jésuites furent tres-mécontens de
l'édition de 1642 ,
ils agirent en dessous, et un beau jour.
Vitré , l'imprimeur du clergé , fut arrêté chez lui par le
lieutenant criminel , et tous les exemplaires de cette édition
furent saisis et transportés cbez le chancelier. Le
clergé alla porter des plaintes à ce magistrat , qui répon-
dit qu'il n'avait point les exemplaires , et que quand il les
aurait , il ne pourrait les délivrer , ayant eu un ordre exprés
du feu roi de les supprimer. Alors l'assemblée du clergé
ordonna que les Œupres de P, Aurelius seraient de nou-
veau imprimées à ses dépens, par Vitré, en grand volume,
pour ne pas laisser perdre des ouvrages où l'autorité
épiscopale est si vigoureusement défendue. Le clergé
arrêta en outre qu'il serait fait de nouvelles recherches
«e l'auteur pour lui offrir la gratification qui a été arrêtée
dans l'assemblée de i635 , et que l'on ferait de nouvelles
instances au chancelier pour la restitution des exemplaires
saisis: le chancelier répondit que ce qui avait été fait
l'avait été par les ordres du feu roi , peut-être à cause
que son confesseur était repris dans ce lîpre ',
qu'au surplus
la nouvelle édition ne serait point saisie, ni le débit des
exemplaires empéehé. Tels sont les détails qu'oa lit dans