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et qu'il fuf. Fait cafdînal pouf s^èirc fortement prononcé
contre les jansénistes, fl (écrivit au duc d'Orléans une Lettre
fort singulière , que le parlement fît lacérer et brûler. M.
]MallIy écrivit une seconde Lettre aux doyens ruraux de
son diocèse : il leur manda que, loin de s'attrister d'une
telle flétrissure, il s'en glorifiait dans le Seigneur; que ,
pour perpétuer le souvenir de l'arrêt , il le ferait enregistrer
feu greffe de l'ofïicialité , et que, dans la chapelle de son
palais, il fonderait une messe à perpétuité le jour de son
exécution.' Quelque temps après, il s'avisa d'écrire encore
«ne autre Lettre à tous les évêqucs acccptans. Le parlement
sévit de nouveau contre cette Lettre. A cette nouvelle ,
l'archevêque se tourne vers un de ses prêtres, et dit : Je
viens d'apprendre que ma lettre sera brfilce à Rheims ; je
n'y attends , et j'ai pris le parti d'assister à l'exécution ,
revêtu de mes habits pontificaux, avec mon clergé, chan»
tant des hymnes et des cantiques. Cette belle résolution
fut imitée par un évéque de Soissons. Le parlement 1»
traita comme il avait fait l'archevêque de Rheims, et le
condamna , comme lui , à dix mille livres d'amende ; mais
le régent ne voulut pas qu'il les payât, de peur, disai:.il
plaisamment , que Rome no lui envoyât pareillement le
chapeau. ( Cette anecdote m'est fournie par fauteur des
AmusôTtiens cCiin Philosophe solitaire, )
Nota, Nous nous proposon& de donner à la fin
clu dernier volume, une notice des personnes qui,
sans avoir écrit, ont été condamnées à des peines
capitales pour cause d'opinions ré|)réhensibles en
matière de religion ou de politique. Nous parlerons
^ussi de ceux qui ont échappé au supplice par Id