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rendu fort raiHî : mais on l'a réîmpvîmé par la «uitc , sous
le même format et avec la môme date ; c'est ce qui fait
que ces deux éditions sont estimées , et qu'on ne met
aucune diflTérence entre elles. Pierre Arelin , dans ua
sujet à-peu-près pareil , consigné dans son De la Huma"
nita dl Cristo ^ Venise^ i535, in-\* ^ compare la con-
ception de Jésus-Cluist dans le sein de la Vierge Marie,
avec la fable de Jupiter et de Léda , sous la transforma-
tion d'un cygne. Voici ses expressions : Çuasi spiriius
sanctus in forma apis , ui Jupiter cnm heda in forma
f^yg^-i > cum eadem rnncuhuerit et; strepiùuni cuni, alis
cxcitapôrit ,
etc.
SCHULCKCNIUS. ( Voyez Bellarmin, tome
premier, page ^9. ^.
SCIOPPIUS. Ecclesiasticus , auctore Gasp,
Scioppio, Hartherga^ , 161 1 , ^^^-4.
Cet ouvrage est dirigé contre Jacques premier , roi
d'Angleterre, qui y est traité avec le dernier mépris,
et contre Casaubon et Duplessis-Mornay : ces deux der-
niers étaient les zélés partisans de ce fougueux auteur 5
mais comme ils l'avaient contredit sur un point d'éru-
dition , il n'en fallut pas davantage pour allumer la
bile de ce virulent écrivain. Le libelle en question fut
brûlé publiquement à Londres ; et l'eifigie de l'auteur
fut pendue dans une comédie représentée devant le roi,
qui le fit gratifier de quelques coups de biîton , par le
moyen de son ambassadeur en Espagne ;
gratification
peu digne d'un monarque. Par arrêt du pailement de
Paris, du 24 novembre 161 1, l'ouvrage de Scîoppius a
été condamné à être brûlé, « à cause, dit l'arrêt, de»